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Identifiez les 9 peurs pour mieux les apaiser

vendredi, 14 décembre, 2012

La seconde attente de l’acheteur est d’apaiser ses peurs, mais encore faut-il en comprendre la source. La Peur est une émotion générique mais chaque caractère est sensible à une Peur particulière. Chaque type se protège naturellement d’une peur viscérale pour donner du sens à sa vie. Identifiez-là et augmentez son spectre et vous l’impliquerez sûrement dans la décision !

Dans la série « Les 9 clés de la Personnalité » : article 18/41

La peur, coté noir de la Force Vitale

La peur à laquelle l’individu est le plus sensible est celle qui porte atteinte à ses valeurs existentielles.

Elle s’exprime qu’une situation semble faire obstacle à l’atteinte du désir. Faites apparaître le spectre de sa représentation et apportez la solution pour l’effacer comme un baume pour prévenir d’un mauvais présage.

Identifiez les 9 peurs. Chaque type se protège naturellement d’une peur viscérale pour donner du sens à sa vie. Recherchez-là et augmentez son spectre et vous l’impliquerez sûrement dans la décision !

La Lâcheté

Le Meneur a peur de paraître faible ou de manquer de courage. Il suffit d’identifier cette angoisse pour l’impliquer dans la décision. Demandez-lui simplement ce qui se passera s’il ne fait rien. Il est capable d’audace, voir de témérité pour montrer son courage.






Le Conflit

L’Eleveur a une peur viscérale du changement qui est une source de conflit. Il est pour lui urgent de ne rien faire , car il aime rouler sur l’autoroute à vitesse constante. Alors montrez-lui qu’il vit dans un monde changeant, il est s’il ne fait rien comme une coquille de noix dans la tempête. Questionnez-le sur ses craintes du changement et les solutions envisagées pour évoluer sans risques. Identifiez tous les risques liés à son activité. Vous pourrez ensuite montrer comment vous apportez un changement en douceur, dans la conformité aux standards pour lui faire éviter le mauvais temps.

L’Echec

Le chasseur ne supporte pas l’échec et la honte qui l’accablera. Recherchez avec lui tout ce qui l’empêche d’atteindre son objectif. Vous pourrez ensuite valoriser votre capacité à optimiser ses gains ou ses victoires. Si vous lui proposez des solutions pour gagner ses combats, il n’hésitera pas un seul instant.





La Souffrance

Le troubadour craint de perdre son confort, voire de subir des désagréments, de la fatigue, de la surcharge de travail. Identifiez les facteurs psychologiques et amplifiez l’étendue possible de sa souffrance. Vous apportez plus tard le remède pour qu’il garde le plaisir de vivre.





La Banalité

La crainte de l’Artiste est de vivre dans un monde gris ou tout se ressemble. Si vous avez identifié cette crainte, accentuez la grisaille dans laquelle il demeure. Vous lui offrez  un rayon de soleil par l’originalité de vos solutions.






Le Rejet

Le Sauveur craint de ne plus être utile et d’être rejeté. Sa crainte de changer vient de son désir de demeurer indispensable. Montrez-lui qu’une autre solution pourrait régler la situation sans qu’il n’ait plus rien à faire. Mais qu’avec la votre vous lui offrez l’opportunité de devenir indispensable.





La Malfaçon

L’idéaliste ne supporte pas la médiocrité. Augmenter le risque de Mal Façon si le projet ne se réalise pas dans les règles de l’art. Et montrer votre niveau d’exigence et le respect des procédures.







La Trahison

Le Juge est sensible aux valeurs morales. Il craint par-dessous tout de trahir ses valeurs d’équité. Le fait de ne pas prendre de décision ne serait-il pas aussi maintenir l’iniquité ? Montrer les injustices existantes pour le mettre au pied de ses responsabilités. Il sera alors contraint d’agir.





L’Intrusion

Le Savant craint par-dessus tout de perdre l’exclusivité de la connaissance et l’avance du Savoir sur les autres. Il craint de se faire dépouiller de son savoir et de ses acquis. Protéger-le de cette peur.






Conclusion

En 1970, Gene Amdahl d’IBM développe le concept de FUD « Peur, Incertitude et Doute ». Le principe consiste à jouer sur les peurs de son interlocuteur en intensifiant 4 paramètres : Sentiment d’urgence, la complexité, le pouvoir de nuisance, l’intoxication médiatique. Jouer sur les peurs frise la manipulation. Le vendeur se doit de rester dans l’éthique de son métier et apporter des solutions qui créent une vraie valeur.

Sommaire « les 9 cles de la Personnalité»

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Aidez les autres à satisfaire leur désir

lundi, 26 novembre, 2012

Dans la série « Les 9 clés de la Personnalité » : article 17/41

La Vente n’a pas pour objet de vendre n’importe quoi à n’importe qui. Elle répond à un code éthique qui consiste d’une part à satisfaire le désir de la personnalité, d’autre part à éliminer la peur de la personnalité. Nous allons nous concentrer sur le désir de chaque type. Identifier le moteur de vie de votre interlocuteur est le meilleur moyen de l’aider à satisfaire son désir !

Le désir est ce qui alimente le moteur d’action du Sens de son existence.


C’est la reconnaissance de l’aboutissement de l’action et l’espoir de son atteinte. Chaque type donne un sens différent à sa vie et son désir est spécifique.

Jouez sur le Désir. Chaque type est mû par un désir puissant pour donner du sens à sa vie. Identifiez-le et vous l’impliquerez avec aisance dans la décision !

1.   Le Prestige

La quête de pouvoir nourrit son désir de prestige et de grandeur. Cet artefact de l’autorité renforce son influence sur les autres et lui lègue une légitimité naturelle de commander et d’être obéi. Cette légitimité s’appuie soit sur ses attitudes (reptiliennes), soit sur ses connaissances (mentales), soit sur ses compétences (émotionnelles).



2.       Le Succès

Le succès est le couronnement de sa réussite et les symboles de la reconnaissance récompensent ses efforts sous forme de trophée, voyages et cadeaux.  Il est sensible à la projection de ces récompenses.

Il aime se fixer des objectifs ambitieux (parfois trop élevés) et se bat pour être toujours le premier. Il veut être reconnu non par ce qu’il est mais par ce qu’il a fait. Tous les moyens sont bons pour y parvenir et il se préoccupe peu de l’image qu’il véhicule.


3.       La Normalité

La normalité est ce qui est conforme à ce dont on a l’habitude, ce qui ne surprend, ne dérange ni n’attire la curiosité. Cette notion vague est propre à chaque personne et selon le groupe auquel il appartient. Une chose normale est se reparte au standard, à ce qui passe inaperçu, alors qu’une chose anormale éveille l’attention et est facilement retenue par le cerveau.



4.       L’Estime

Sa satisfaction est dans le bonheur des autres. Il a besoin de se sentir estimé pour ce qu’il donne et les signes de reconnaissances et de gratitude nourrissent ses attentes. Ces signes alimente son[] Estime de soi puisqu’il a le sentiment d’accomplit une chose qu’il pense valable.

5.       L’Originalité

«Ce qui est rare est beau. Un cheval borgne est rare. Donc un cheval borgne est beau». Sans doute cette distorsion de la pensée est-elle à l’origine de cette recherche d’originalité qui rend les choses uniques. C’est l’unicité qui donne de la valeur. C’est pourquoi les artistes cassent les codes par des apparences atypiques pour sortir des normes du groupe. Uranus symbolise le désir de rupture avec les traditions et le commencement de quelque chose de nouveau. Il est esprit, intuition et spontanéité, indépendance, progrès, originalité, ruptures, imagination, intuition, révolte, anarchie

6.       Le Plaisir

Ce bon vivant est avide de tous les plaisirs de la vie. Si le plaisir est chez l’être vivant une sensation agréable et recherchée, elle est pour ce type toute la raison de son existence. Il la décline sous toutes ses formes (contentement, volupté, satisfaction, délices, régal, jubilation…) et dans tous les domaines (sexuel, alimentaire, relationnel, intellectuel, professionnel, parental, moral, civique). Le plaisir procure de la joie, émotion ou sentiment de satisfaction spirituelle, plus ou moins durable, et qui se rapproche de ce qui forme le bonheur.

Tout comme le symbolise le marron, il exprime le besoin de confort (thermique, visuel, acoustique, physique…) et de sécurité. La notion de confort évolue dans le temps : Le confort de l’Antiquité et du Moyen Âge était celui de l’espace, sous l’Ancien Régime celui de l’ornement, hier celui des corvées ménagères et aujourd’hui celui de l’autonomie et de la facilité de communication.

7.       La Vérité

La vérité est la qualité de ce qui est vrai. C’est la conformité de l’idée, de ce que l’on dit ou pense avec ce qui est réel et dont on peut apporter la preuve. Elle s’appuie sur un jugement pour arbitrer le vrai du faux. La pensée est dans le vrai quand elle est démontrée par un raisonnement et des preuves ou fausse si l’erreur peut-être démontré par un raisonnement similaire. Pour mettre en accord son jugement avec la réalité, il considère que la vérité est l’affirmation de ce qui existe ou la négation de ce qui n’existe pas.

8.       La Perfection

La perfection caractérise un objet idéal qui réunit toutes les qualités et n’a pas de défaut. La perfection désigne aussi l’état d’accomplissement moral et spirituel auquel l’être humain serait destiné : un état de liberté totale et de félicité absolue auquel l’homme ne pourrait accéder que par un travail constant sur sa pensée, ses paroles et ses comportements. C’est un état d’esprit d’extrêmes exigences.


9.       L’Equité

L’équité désigne une forme d’égalité ou de Juste traitement. Mais la notion du juste varie en fonction de facteurs culturels ; elle se distingue de l’égalité qui consiste à mettre tous les individus sur le même plan en appliquant les seules règles de droit en vigueur. Elle appelle des notions d’éthique, dans l’appréciation par tous de ce qui est dû à chacun. L’équité peut conduire à une discrimination positive pour équilibrer liés passés et cultures individuels.

Conclusion

Inutile d’arroser large sur les désirs, mais restez ciblé sur ce qui est essentiel pour votre interlocuteur.

Seule, une investigation tactique dans la phase de découverte vous permettra de l’identifier.

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Le processus de vente de solution complexe

jeudi, 23 février, 2012

Quel est le bon processus pour réussir une vente de solution complexe ?

Je recommande au lecteur de se reporter à ma précédente lettre « Comment un prospect prend-il ses décisions ?». Le bon processus découle naturellement pour répondre à chacune des étapes attendues par le prospect.

1- Construire : Se préparer pour comprendre ce qui concerne le prospect

Définir ses priorités et faire le choix de ses prospects.

Le temps est le bien le plus précieux du vendeur. On ne va pas au combat sans choisir ses batailles. L’analyse du portefeuille clients et des références détermine les cibles et les objectifs par compte. Le commercial consacre le temps nécessaire dans l’étude préalable du rapport annuel.  Cette étape consiste à flairer ce qui pourraient-être ses préoccupations et pourquoi aurait-il envie de m’écouter.

2- Communiquer : Prospecter pour séduire.

Identifier les contacts et leur donner envie de m’écouter.

Qui dans l’organisation du prospect est concerné par ces enjeux ? Enoncez d’abord votre proposition de valeur personnalisée en fonction des enjeux que vous avez identifiés soit dans le rapport annuel, soit pour des clients similaires. Puis, déclinez-là tout au long du processus de prospection : Teaser, entretien téléphonique de pré-qualification, prise de rendez vous. La proposition de valeur s’affine progressivement pour s’adapter aux exigences individuelles de votre prospect pour exciter ses papilles et lui donner envie d’aller plus loin.

3- Contacter : Découvrir le besoin qui le captive

Créer la confiance pour obtenir de l’information et identifier le malaise.

La qualité de la première prise de contact détermine la qualité de l’échange. Il s’agit de montrer à votre prospect que vous êtes en mesure de l’aider à atteindre ses objectifs et à le faire progresser. Vous obtiendrez la crédibilité en lui démontrant votre compréhension des enjeux de son métier et la façon dont vous avez déjà aidé les autres. Vous pouvez alors commencer le voyage intérieur pour découvrir ses intérêts intimes et le projet qui lui tient à cœur

4- Collecter : Ecouter le client pour qualifier son besoin

Qualifier l’opportunité.

L’investigation utilise les techniques de questionnement et d’écoute active pour mesurer la faisabilité du projet par le prospect selon trois critères rationnels, 3 critères subjectifs et 3 critères pratiques. Au terme de l’investigation, le commercial dispose d’éléments tangibles pour définir (matrice Go/NoGo) la potentialité de son organisation à s’engager sur le projet en fonction de l’attractivité du projet, du savoir faire de son organisation et de son positionnement compétitif.

5- Confirmer : Reformuler les attentes

Transformer l’opportunité en projet.

Le prospect a partagé les malaises de son organisation. Pour autant, souhaite-t-il les résoudre ?

Par un processus empathique, les techniques de reformulations orales et écrites conduisent vers une vision partagée de la situation. Cette phase critique de la vente est considérée comme un « pré-closing ». Le prospect reconnaît ses malaises et accepte d’envisager de les résoudre.

6- Convaincre : Argumenter pour l’informer

Proposer la solution, l’argumenter, et la justifier.

La présentation de la solution est centrée sur le besoin spécifique identifié. Elle s’appuie sur une batterie de techniques qui comprennent présentation, démonstration, visite de site, maquettage, proposition, et soutenance. Chaque technique a pour objet de montrer logiquement l’adéquation de la solution au besoin, de prouver sa capacité à le réaliser et de justifier le Retour Sur Investissement de l’opération.

7- Coopérer : Négocier en le valorisant

Définir les conditions de la transaction.

Une transaction est un arbitrage entre la chose et son prix.La négociation porte sur le contenu de la solution et bien entendu sur le prix que le prospect est disposé à engager. Les techniques de négociation prennent en compte la dimension subjective de la relation (l’étape la plus conflictuelle du processus), la compréhension des intérêts respectifs, le choix des solutions de repli et des contre parties, l’évaluation des bénéfices escomptés.

8- Conclure : Finaliser en l’impliquant

Transformer le projet en commande.

L’étape de conclusion consiste à inciter le prospect au passage à l’acte.La décision est un acte irréversible qu’on ne peut engager ni trop tôt tant que le prospect n’est pas totalement convaincu, ni trop tard au risque de le voir partir sur une opportunité alternative. Les techniques de conclusion prennent en compte les impératifs du prospect, en le plaçant face à ses responsabilités en en aggravant les risques de non décision.

9- Consolider : Fidéliser et sécuriser son portefeuille client

Réduire le taux d’attrition en s’assurant que les clients sont satisfaits de notre solution.

Un client n’est acquis qu’à la troisième commande. Les techniques de fidélisation consistent à rendre ses clients heureux. Elles couvrent aussi bien la résolution des litiges pour rendre le nouveau client satisfait, la capacité de le conserver pour en faire un client fidèle, l’approche sélective des clients dormants en fonction de leur potentialité, ou la reconquête des clients perdus,

Pour conclure

Chacune des étapes du processus de vente répond à une attente spécifique du prospect. Le commercial mesure l’avancement de son processus de vente sur les neuf étapes, chacune utilisant des techniques de vente spécifiques

  1. Identifier les cibles potentielles,
  2. Identifier les contacts potentiels et leur centre d’intérêt,
  3. Identifier l’opportunité d’aider,
  4. Qualifier l’opportunité,
  5. Transformer l’opportunité en projet,
  6. Justifier et soutenir sa proposition (Présentation, démonstration, proposition, argumentation, preuves),
  7. Négocier le contenu de la solution et les conditions de la transaction,
  8. Transformer le projet en commande,
  9. Transformer le nouveau client en client fidèle

Les 9 étapes du processus de vente. A chacune des neuf étapes du processus d’achat correspond une étape du processus de vente. A chaque étape du processus de vente répond des techniques de vente éprouvées. C’est sur ce socle qu’a été construit le modèle de vente 3C3.

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Comment un prospect prend-il ses décisions ?

jeudi, 16 février, 2012

Vendeur, savez vous comment je prends mes décisions, moi que vous appelez prospect potentiel ? Alors pour vous aider dans votre cheminement, je vais vous expliquer comment je fonctionne. Vous comprendrez alors qu’il est urgent d’inverser votre pendule, d’oublier pour un temps vos produits et d’adopter un comportement caméléon !

Les 9 étapes du processus d’achat d’un prospect. A chacune des neuf étapes du processus d’achat répond une étape de vente. C’est sur ce socle qu’a été construit le modèle de vente 3C3.

Séduisez-Moi en suscitant mon intérêt

Mon reptilien fait un rempart qui me protège de l’extérieur. Eveillez mon attention et excitez mes sens, alors vous me donnerez envie de vous rencontrer. Si vous savez ouvrir cette porte, alors je serai disposé à engager le dialogue. Ne cherchez pas à m’offrir votre sympathie, mais dites moi ce que vous pouvez faire pour moi.

1-Etre concerné

La flaveur de votre offre répond-elle à mes préoccupations ?

Vendeurs, vous perdez votre temps à pousser une offre auprès d’interlocuteurs qui ne sont pas concernés (tels que les services achats, les services techniques), simplement car ils sont plus faciles d’accès. Prenez le temps de comprendre mon organisation et nos attentes spécifiques afin de détecter nos malaises génériques. Vous découvrirez que ces informations sont bien souvent inscrites dans le rapport annuel de nos entreprises.

Et surtout, ne me dérangez pas si je ne suis pas concerné !

2-Etre séduit

Comment exciter mes papilles pour me donner envie d’aller plus loin ?

C’est tout simple : répondez à mes attentes, à mes préoccupations personnelles. Comment pouvez-vous m’aider à réaliser mes objectifs, à réduire mes risques d’échecs ? Votre proposition de valeur doit immédiatement interpeller une de mes préoccupations pour que j’y prête attention. Quand vous m’écrivez ou que vous tentez d’obtenir un entretien, parlez-vous de vous ou bien de mes problèmes génériques ?

3-Etre captivé

Comment allez-vous attirer mon attention ?

J’ai accepté de vous rencontrer. Mais savez vous que vous n’avez que 5 minutes pour acquérir ma confiance et le droit d’aller plus loin. A l’issue de ce temps, je saurais si je vais m’impliquer ou attendre que le temps passe.

Pendant ces cinq minutes, je n’ai pas envie que nous devenions amis ou que vous me parliez de vous. Parlez-moi de moi et de la manière dont vous pourriez m’aider. Racontez-moi une belle histoire dans laquelle je me reconnaisse pour me donner envie de faire le voyage avec vous

Démontrez-Moi le bénéfice que vous m’apportez

Vous avez démontré votre crédibilité et obtenu ma confiance pour engager le dialogue. Je vous ai ouvert en grand les portes du limbique et du Cortex. Je vous laisse un peu de temps pour comprendre mon besoin. Assurez-moi que vous avez bien compris et expliquez moi de façon concrète comment vous pouvez m’apporter un bénéfice.

4-Etre écouté

Savez-vous m’écouter avec attention ?

Je ne suis pas un client comme les autres. Mes problèmes sont différents. J’ai besoin de partager mes difficultés propres, mes enjeux, mes ambitions qu’on m’aide à évoluer.

Saurez-vous me mettre à l’aise, poser habilement les bonnes questions et me laisser le temps d’y répondre ? Mais dès que vous ramenez la discussion à votre profit, vous stoppez net mon désir de vous les faire partager.

5-Etre entendu

Avez-vous bien entendu ce que je vous ai dit ?

J’apprécie que vous reformuliez mes propos, avec intégrité et sans tenter de m’influencer ou de me vendre quoi que ce soit. Avant d’aller plus loin, je veux m’assurer que vous avez bien compris ma spécificité pour qu’il n’y ait pas d’ambigüité. Et puis à l’issue de notre échange, vous avez pris soin de reformuler par écrit votre compréhension. Alors, seulement vous aurez gagné le droit de me dire comment vous pourriez y répondre

6-Etre informé

M’avez-vous présenté votre offre avec pertinence ?

Je n’ai que faire d’une longue présentation dans laquelle vous valorisez tous vos avantages. Je veux simplement que vous vous concentriez sur ce qui est important pour moi. Que vous me présentiez uniquement ce qui me concerne, que vous le démontriez, que vous en apportiez la preuve par des caractéristiques, une démonstration et des témoignages.

  1. Persuadez-Moi de passer à l’action

Je suis maintenant convaincu mais des résistances inconscientes m’empêchent de passer à l’action. Prendre une décision, c’est me priver d’autre chose. Pourquoi aller si vite ? Alors, jouez sur la subjectivité de mes désirs et mes peurs pour me faire franchir le pas.

7-Etre valorisé

Quel bénéfice vais-je tiré de cette opération ?

Je sais maintenant ce qu’il pourrait m’en couter, mais je veux l’obtenir au meilleur prix, ne serait-ce que pour flatter mon ego. Mais je veux surtout évaluer le bénéfice que j’en tirerai (personnel, promotion, affectif, économie, réduction de risques, gain business…).

Si vous savez les valoriser, alors je serai moins tatillon dans la négociation, et nos relations seront moins tendues

8-Etre impliqué

Poussez-moi face à mes responsabilités.

Vous savez bien qu’il est difficile d’arrêter une réflexion, que peut-être demain je trouverai une meilleure solution. Choisir c’est perdre d’autres choix. Alors montrez moi pourquoi il est urgent que je me décide et que chaque jour qui passe, je perds de l’argent. Faites-moi peur, excitez mes désirs de gain et forcez moi à assumer mes responsabilités. Mais faites le habilement car je ne veux surtout pas avoir l’impression que vous m’avez forcé la main.

9-Etre sécurisé

Rassurez-moi !

C’est fait, j’ai signé. Je me sens seul face à moi-même. Et si ca ne marche pas ?

J’ai besoin de savoir que vous m’accompagnez dans la mise en œuvre. Je peux comprendre que nous rencontrions des difficultés dans la mise en œuvre, mais je veux que vous répondiez rapidement à chacun de mes appels et que vous mettiez tout en œuvre pour les surmonter.

Pour conclure

Vous l’avez compris, à chacune de mes étapes de réflexions doit correspondre une étape de votre processus de vente. Et si vous brulez les étapes, alors nous interromprons nos relations. Et bien entendu, vous saurez adapter à chacune de mes étapes le comportement qui convient. Mais ça, c’est votre histoire !



Proverbes, contes et histoires pour vivre mieux

lundi, 26 décembre, 2011

Les proverbes et les contes nous livrent une source inépuisable de connaissances sur l’âme humaine. L’auteur s’amuse à remettre au goût du jour leur enseignement. Il nous fait ainsi découvrir une véritable philosophie pour mieux communiquer avec les autres et mieux vivre au quotidien.

« Croyez, Seigneur Crocodile, que je suis beaucoup plus en peine de savoir où je vais, que d’apprendre d’où je viens », nous explique par exemple le renard au détour d’une fable d’Esope.

Editions BREAL

ISBN 978-2-7495-3092-5

Petit ou grand, nous adorons écouter les histoires et leur enseignement nous apporte bien plus qu’un cours. Elles reposent sur le sens évocateur d’une image, d’un son, d’une odeur ou d’un gout et se prolongent par la métaphore en éveillant notre logique. Chacune porte en elle un message et son chant la propage alors de bouche en oreille.

Une histoire réussie est agréable à lire au premier degré par son évocation visuelle et l’harmonie de ses mots. Elle devient inoubliable dès qu’elle véhicule par sa métaphore un message sur la conduite de notre vie. Elle fait alors appel à la logique. Il y a bien longtemps, Esope nous a ouvert la source inépuisable de la connaissance sur l’âme humaine au travers de ses fables. C’est un pur bonheur de remettre au gout du jour son enseignement.

Cette collection de contes et histoires recueillis au cours de ma vie et de mes lectures illustrent par leur humour, leur chaleur et leur puissance évocatrice les mécanismes d’une communication réussie et d’une morale de vie. J’espère que chacun se retrouvera au fil de ces pages et dégustera chaque histoire comme une madeleine dont le goût restera ancré à tout jamais en lui.

Ces illustrations intemporelles vous aideront à mieux vous accepter en développant une haute estime de vous-même, à lieux gérer votre image en utilisant toutes les facettes de votre potentiel de séduction (sourire, voix attitude…) pour créer la confiance et, enfin, à vous lancer dans vos projets sans peur de l’échec, avec audace et tout en assumant vos décisions, même hasardeuses.


Développer son écosystème

dimanche, 29 mai, 2011

La meilleure façon de faciliter la prospection est d’étendre son réseau. La vente devient progressivement plus complexe et implique bien souvent de multiples acteurs. Le développement de son écosystème est devenu la meilleure façon de détecter de nouveaux contacts.






Comprendre son potentiel d’influence est la meilleure façon de le développer. La première démarche consiste donc à qualifier son écosystème. Le potentiel d’influence dépend de 2 facteurs. D’une part le niveau de proximité, d’autre part le niveau d’influence sur son activité.  La taille des groupes est symbolisée par celles les bulles.

Les cercles d’influence. Construisez vous un réseau efficace en développant une relation de proximité avec les acteurs qui influence directement votre  activité.

Cercles d’influence

Le cercle d’influence détermine l’impact sur son activité.

Le premier niveau d’influence concerne bien entendu les décideurs, mais également les partenaires d’alliances et toutes les relations qui ont un impact direct sur le résultat de son activité.

Le second cercle touche les prescripteurs, les associations métiers et tous ceux qui influencent son activité. Ce sont des contacts de second rang qui n’ont pas de pouvoir de décision.

Le troisième cercle concerne les organisations proches de son activité mais qui n’influencent pas le résultat. Elles ne sont pas à négliger, car productrices d’informations et de sources de contacts. On y retrouve les syndicats métiers, l’enseignement, les chambres de  commerce, les médias, certains amis, les anciens collègues.

A l’extérieur, on retrouve les amis, la famille.

Niveau de proximité

Le niveau de proximité marque la qualité du lien avec le contact établi.

Le premier niveau symbolise le niveau de proximité proche, les contacts que l’on rencontre fréquemment, que l’on tutoie, dont on dispose du numéro de portable et que l’on peut joindre aisément. On y retrouve la famille, les amis, mais également quelques proches clients et partenaires.

La seconde couche représente le niveau de proximité proche, avec des contacts réguliers, qui nous apprécient, avec qui l’on déjeune avec régularité.

Le troisième niveau constitue le réseau de proximité faible. Ce sont des contacts que l’on a rencontrés une fois.

En dehors du cercle, on retrouve les suspects.

Vous souhaitez en savoir plus ?

Vous souhaitez lire la suite de cet article et découvrir comment conjuguer la quintessence des techniques éprouvées dans une méthode structurée et évolutive pour répondre aux nouvelles exigences du marché ? Lire la suite

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Comment construire son plan de communication

lundi, 14 mars, 2011

Comment bâtir un plan de communication pour bien vendre ses idées ou ses produits et garantir la réussite de ses projets ?

La plupart des échanges échouent en raison d’une mauvaise compréhension des attentes de l’autre ou d’une mauvaise définition de ses propres objectifs. Hermagoras et Dilts nous ont offert une approche structurante que j’ai complété dans le modèle de communication 3C3.

Le modèle d’Hermagoras

Le rhéteur Hermagoras de Temnos qui a vécu au Ier siècle avant J.C. définit sept pôles d’intérêt qu’il nomme des circonstances et qui portent sur la personne (Qui), l’acte (Quoi), le temps (Quand), le lieu (Où), la cause (Pourquoi), la manière (Comment), le moyen (Avec quoi). Le plan de communication doit couvrir les sept niveaux.

Les niveaux logiques de Dilts

Remis en lumière par Gregory Bateson, Robert Dilts formalise de manière pratique cette approche dans le cadre des études en PnL (Programmation Neurolinguistique). Ces mécanismes s’appuient grandement sur le schéma d’Hermagoras qu’il découpe en 6 niveaux. Dilts considère qu’un individu tend à porter son attention de façon quasi exclusive sur un seul niveau. Se préparer à communiquer, c’est définir sur quel niveau logique l’individu entend porter son intention. Dilts apporte une dimension hiérarchique des six niveaux qui sera largement déclinée dans la stratégie d’entreprise sous la méthode MOST (Mission, Objectif, Stratégie, Tactiques).

Niveaux Logiques de Dilts

Intention

Enjeux

Vision

Pour Qui, Pour Quoi ?

Buts

Identité

Qui ?

Mission

Valeurs et Croyances

Pourquoi ?

Valeurs, Culture, Motivation, Limites, Objectifs

Capacités et Compétences

Comment ?  Combien ?

Stratégie, Ressources disponibles

Comportement

Quoi ?

Comportements, Tactiques, Procédures

Environnement

Où, quand, avec qui ?

Forces, Contraintes, Opportunités, Plan d’actions

Son approche est assez complémentaire des attentes de Maslow. Ses six niveaux logiques pourraient se résumer en une phrase :

« Quelle est la vision de ma démarche (Pour qui je veux être utile), quel but je souhaite atteindre (Pour quoi je veux être utile), quelle est mon identité (Qui je représente et le sens de ma mission), quelles sont les valeurs (Pourquoi  ma mission est importante et quels sont mes objectifs), quelles sont mes capacités et compétences à le faire (Comment le faire, stratégie d’approche), quel comportement cela implique (Quoi faire, avec quelles tactiques), et dans quel environnement (Quel est le contexte et le plan d’actions, où, quand, avec qui).

Les 9 niveaux logiques de l’approche 3C3

J’ai démontré dans de précédents articles qu’une communication réussie balaye les trois dimensions mentale, émotionnelle et instinctive. Chacune de ces 3 dimensions est redistribuée vers un intérêt pour Soi, pour l’autre ou pour le projet. Ces neuf dimensions qui conduisent au modèle de la communication 3C3 sont au centre des trois ouvrages de techniques de vente et de communication que je propose. Je vais montrer comment utiliser efficacement les travaux d’Hermagoras et de Dilts avec le modèle 3C3.


Priorité

Moteur

Intérêt

Pole d’intérêt

Mental

1

Savoir

Pourquoi

Les idées

2

Valoir

Pourquoi

Les valeurs

3

Avoir

Combien

Les objectifs

Emotionnel

4

Pourvoir

Pour qui

Personnes

5

Falloir

Quand

Le temps

6

Voir

Les lieux

Instinctif

7

Pouvoir

Avec qui

La hiérarchie

8

Devoir

Quoi

Les choses

9

Vouloir

Comment

Les processus

Chacun privilégie naturellement un pole d’intérêt parmi les neuf. Dans le cadre d’une relation, la transaction peut porter de façon délibérée sur un niveau. On doit prendre en considération qu’on peut ne pas être en phase avec celui de son interlocuteur.

Le plus sûr moyen d’atteindre une communication réussie est de balayer chacun des neuf pôles d’intérêt et l’interlocuteur réagira naturellement sur son centre personnel. Un processus de communication complet et efficace prend en considération les neuf niveaux.

Les trois premiers niveaux pilotés par le mental sont orientés vers la stratégie.

Le mental guide la vision stratégique sur trois dimensions. Dans cette dimension, le sujet se préoccupe des idées, des valeurs et des choses.

  1. Idéal. Pour Quoi (Quel est l’intention du projet) ?

Pour quoi l’individu veut-il être utile ? Ce niveau d’ordre spirituel s’interroge sur la finalité et la vision de la relation que l’on souhaite établir. Comprendre son but, c’est comprendre la contribution que vous voudriez apporter aux autres, pour quelle raison sont-ils intéressés, quels avantages en dégageront-ils, quelles forces personnelles les conduisent ?

  1. Croyances et valeurs. Pourquoi ?

Les valeurs et croyances positives ou négatives issues de notre culture et de notre personnalité expliquent ce qui nous pousse à agir et pour quoi nous faisons les choses. Ils nourrissent notre motivation à agir ou à rester inactif. Le système de croyances définit la nature de nos objectifs. Quels sont les moteurs de notre motivation qui nourrit nos croyances, et ceux qui restreignent notre ambition ?

  1. Les objectifs. Combien ?

Quel est l’impact du projet en termes de résultat. Le projet en vaut-il la peine et sait-on en mesurer le résultat ? A quelle hauteur mettons nous le curseur ? La vision du projet se détermine en termes d’objectifs chiffrés.

Les trois seconds niveaux pilotés de façon subjective par l’émotion sont d’ordre tactique.

Les émotions portent une dimension subjective par rapport aux personnes, au temps et aux lieux.

  1. Les personnes. Pour Qui ?

L’intérêt des personnes est au cœur des priorités. Qui est concerné par le projet est quelles sont les motivations de chacun des partis de s’y engager ? Notre comportement favorise t’il l’atteinte de nos objectifs ? Le comportement défini les tactiques d’approches directes, frontales, fuyantes, consensuelles, indirectes.

  1. Le temps. Quand ?

L’échéance et l’ordre des priorités est du domaine subjectif. Pourquoi notre interlocuteur aurait-il avantage à s’intéresser au projet maintenant ? L’échéance peut-être conduite par des contraintes externes, les lois du marché ou les échéances personnelles du vendeur. Une bonne communication passe par la compréhension de l’environnement de son interlocuteur. Le projet est-il conduit par contraintes temporelles ou par les nôtres ?

  1. Les lieux. Où ?

La notion de lieux détermine l’étendue géographique du projet. Où doit commencer le projet et quelle est sa dimension géographique ? Est-elle locale, distribuée ou bien internationale ? Gardons à l’esprit qu’il est plus facile de faire aboutir un projet local pour lui donner progressivement de l’ampleur.

Les trois derniers niveaux sont pilotés par la dimension opérationnelle.

La dimension instinctive conduit à l’action de façon pragmatique. Que fait-on, Comment et avec qui ?

  1. La hiérarchie. Avec qui ?

Du coté de notre interlocuteur, est-il décisionnaire, utilisateur ou conseiller ? Où sont les experts techniques ou financiers ? De quelles ressources disposons-nous et comment les utiliser pour valoriser le projet ? Quels sont les acteurs à inclure dans le projet pour lui donner réalité ?

  1. Les choses. Quoi ?

Par quel produit ou solution répondons-nous concrètement au projet ?

Quelles sont ses caractéristiques, ses avantages, ses bénéfices ?

  1. Le processus. Comment ?

De quelle manière allons faire aboutir nos idées ? Le processus utilise des règles, des capacités et des compétences qui demandent à être aiguisés. Le processus se décompose sous forme d’un plan d’actions.

Si vous suivez les principes de la méthode 3C3 à la lettre, vous vous assurez le succès de toutes vos entreprises.

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Bien gérer son temps avec les 9 lois du temps

jeudi, 10 mars, 2011

Le temps est la denrée la plus rare et la plus précieuse que nous pouvons maîtriser. Alors comment un vendeur peut-il rendre son temps utile ?

J’ai montré dans les précédents articles comment utiliser efficacement le modèle 3C3 pour bien vendre ses idées et ses produits. Nous allons appliquer la méthode pour une meilleure gestion du temps au cours des étapes de vente en appliquant les neuf lois du temps.


Les 9 lois de la gestion du temps

La vente procède de trois phases de séduction pour connaître, de logique pour convaincre et de persuasion pour conclure. Chacune de ces trois phases est décomposée en 3 étapes dont chacune exige une qualité spécifique. L’usage de chacune de ces qualités a un impact direct sur la maîtrise du temps.

Phase


Etape

Compétence

Qualité requise

Loi du temps

Connaître

1

Construire

Préparation

Patience

Lakein

2

Communiquer

Prospection

Estime de Soi

Parkinson

3

Contacter

Découverte

Assertivité

Fraisse

Convaincre

4

Collecter

Qualification

Ecoute

Laborit

5

Confirmer

Reformulation

Empathie

Eisenhower

6

Convaincre

Argumentation

Enthousiasme

Pareto

Concrétiser

7

Coopérer

Négociation

Gérer ses émotions

L’ecclésiaste

8

Conclure

Conclusion

Encourager

Mackenzie

9

Consolider

Fidélisation

Humilité

Murphy

Principe de Lakein, ou la réflexion précède l’action.

Connue également sous la loi de Lawyer, Alain Lakein explique qu’instinctivement l’action l’emporte sur la réflexion et qu’un objectif non défini dans le temps prend toujours du retard. Il s’agit donc de lutter contre ses habitudes : La réflexion précède l’action dans le succès d’une tâche.

Avant de se lancer tête baissée dans un projet, on commence par la planification. La patience est donc la clé de voute de la réussite. Planifiez votre travail, et exécutez ensuite seulement tout le plan et rien que le plan. La précipitation fait perdre du temps. La mesure du temps garanti sa maîtrise et le contrôle de l’action.

Principe de Parkinson, ou loi de l’expansion du temps.

Parkinson montre que le travail se dilate jusqu’à occuper la totalité du temps disponible. Plus on dispose de temps, plus il prendra de temps. Il faut donc se fixer des échéances. Selon le Principe de Carlson, ou la loi des séquences homogènes, la chronologie des évènements est trompeuse. Le temps perdu à cause d’une interruption est plus long que l’interruption, et effectuer un travail en continu prend moins de temps que de le fractionner.

Les taches ingrates comme la prospection font appel à l’estime de Soi, sous peine de faire un mauvais usage de son temps. Sans estime de Soi, on se laisse aller à occuper le temps par des futilités, en passe temps ou en rituels. En appliquant le principe de Carlson, on renforce son estime de Soi, car on concentre alors ses efforts sur sa mission, on repousse la procrastination et on termine dans les temps les taches pénibles.

Principe de Lakein, ou la réflexion précède l’action.

Connue  également sous la loi de Lawyer, Alain Lakein explique qu’instinctivement l’action l’emporte sur la réflexion et qu’un objectif non défini dans le temps prend toujours du retard. Il s’agit donc de lutter contre ses habitudes : La réflexion précède l’action dans le succès d’une tâche.

Avant de se lancer tête baissée dans un projet, on commence par la planification. La patience est donc la clé de voute de la réussite. Planifiez votre travail et exécutez ensuite tout le plan et seulement le plan. La précipitation fait perdre du temps. La mesure du temps garantit sa maîtrise et le contrôle de l’action.

Principe de Parkinson, ou loi de l’expansion du temps.

Parkinson montre que le travail se dilate jusqu’à occuper la totalité du temps disponible. Plus on dispose de temps, plus il prendra de temps ; il faut donc se fixer des échéances. Selon le principe de Carlson, ou la loi des conséquences homégènes, la chronologie des évènements est trompeuse. Le temps perdu à cause d’une interrruption est plus long que l’interruption, et effectuer un travail en continu prend moins de temps que de le fractionner.

Les tâches ingrates comme la prospection font appel à l’estime de Soi, sous peine de faire un mauvais usage de son temps. Sans Estime de Soi., on se laisse aller à occuper le temps en futilités, en passe temps ou en rituels. En appliquant le principe de Calson, on renforce l’image de Soi, car on concentre ses efforts sur sa mission, on repousse la procrastination et on termine dans les temps les taches pénibles.

Principe de Fraisse, ou la perception relative du temps.

Plus une activité est intéressante plus elle parait brève. Le temps d’attente semble toujours plus long. La notion du temps est donc subjective et soumise au niveau de motivation, c’est aussi pourquoi on a avantage à commencer par les tâches désagréables.

L’étape de premier contact dans la vente exige une forte assertivité. Mais celle-ci est bien souvent ébranlée par la qualité de la relation. On a tendance naturellement à prolonger plus que nécessaire un entretien courtois, et d’abréger un entretien qui ne nourrit pas notre plaisir. Le principe de Fraisse doit nous aider à relativiser la dimension subjective des relations afin de consacrer la pleine attention.

Principe de Laborit, ou la loi du Moindre effort.

Nous privilégions ce qui plait avant ce qui déplait, le facile avant le difficile, le rapide avant le lent, ce que nous connaissons avant l’inconnu. Cette tendance naturelle pousse à la procrastination (Pourquoi faire aujourd’hui ce qu’on peut faire demain ?) On privilégiera donc l’important avant le plaisir, en éliminant en particulier les mangeurs de temps qui vous détournent de vos objectifs. On peut le décliner par le Principe d’Illich et Adref qui dit qu’après un certain temps, la productivité décroît. Pour tenir compte de ses rythmes biologiques, on traite le plus important en priorité.

Dans le contexte de la vente, l’étape de qualification fait bien entendu appel aux capacités d’écoute. Mais écouter quoi ? Ce qui nous fait plaisir ou ce qui est utile ? Les émotions ont un impact direct sur notre perception par rapport au temps, incitant à une écoute sélective. On retient facilement les moments agréables, alors qu’on déforme ou on élude les informations trop techniques ou contraignantes. La meilleure manière de réduire les filtres passe par la prise de notes pour ne pas surcharger la mémoire. Elle la soulage, développe l’esprit de synthèse et évite la dispersion mentale.

Loi d’Eisenhower, ou l’urgent l’emporte sur l’important.

La tendance naturelle est de donner la priorité à la tache la plus récente. Savoir distinguer l’important de l’urgent est la clé de l’efficacité, et pour ce faire, il faut définir ses priorités.

L’étape de reformulation est essentielle dans le processus de vente. Par son empathie, le vendeur restitue le ressenti et les attentes de son interlocuteur. Le danger est grand de ne restituer que la dernière information ou bien seulement les informations qui nous concernent en occultant les préoccupations de l’autre. Il s’agit dans cette étape de synthétiser sans le déformer l’essentiel de l’entretien.

La loi de Pareto, ou Loi des 80/20.

80% des résultats sont issus de 20% des efforts, ce qui signifie que 80% du temps passé n’est pas productif. Il faut savoir concentrer son énergie sur l’essentiel.

L’étape de l’argumentation exige un fort enthousiasme de la part du vendeur afin de transmettre leur conviction. Mais l’enthousiasme conduit bien souvent à un excès de zèle, le vendeur se laisse aller à faire valoir tous ses avantages, ce qui est contre productif. Il doit concentrer exclusivement son argumentation sur les attentes exprimées, ce qui représente bien souvent moins de 20% de la palette de ses arguments.

Principe de l’ecclésiaste, « Un temps pour toute chose sous les cieux »

La vie est ainsi faite qu’elle équilibre les bons et les mauvais moments. Il faut s’impliquer dans les phases difficiles et prendre le recul nécessaire pour profiter aussi des bons moments.

L’étape de négociation impose de gérer ses émotions, puisqu’elle suscite naturellement des tensions. Il est indispensable de ménager des rituels au cours de l’entretien pour sortir des tensions et maintenir une qualité de relation. L’objectif seul n’est pas une finalité. Il doit s’accompagner d’une qualité dans la relation.

Loi de Mackenzie, ou privilégier le nécessaire au superflu.

La volonté de perfection incite toujours à peaufiner et repousser l’échéance. Le mieux est l’ennemi du bien, aussi il faut estimer son niveau d’exigence et s’y tenir sans vouloir le dépasser.

Des deux lois précédentes, on relève que le cerveau arbitre entre urgent et l’essentiel, entre l’important et le superflu.

La loi de Murphy, ou loi de «l’emmerdement maximal».

«Ce qui peut mal tourner tournera mal, par conséquent une tâche prend toujours plus de temps qu’on ne le prévoie». Nous sous-estimons le temps nécessaire à la réalisation de l’objectif, ce qui engendre des courses poursuites. Toute chose prend toujours plus de temps qu’on ne l’avait prévu.

Le projet ne sera réellement gagné que lorsque le client sera satisfait. L’étape de mise en œuvre exige une grande humilité. La loi de Murphy se dévoile régulièrement dans l’étape de déploiement de son projet. La durée de mise en œuvre est bien souvent sous estimée ainsi que les aléas rencontrés. La loi de Murphy nous rappelle que les problèmes sont dans l’ordre des choses et qu’il faut garder toute sa sérénité pour les surmonter.

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Vendre des projets complexes

mardi, 1 mars, 2011

Notre expérience du développement commercial   auprès des directions des systèmes d’information en Europe nous a permis de constater que les techniques de vente aujourd’hui utilisées par les entreprises sont peu adaptées pour identifier, mettre en perspective et répondre à l’ensemble des besoins ressentis par les entreprises.

Changer de paradigme

Nous estimons que 80% du nombre de ventes est réalisé dans la réponse aux besoins explicites exprimés par les acteurs opérationnels de la Direction des Systèmes d’Information ((acheteur, chef de projet, responsable système, responsable de production). Dans ce cas, la démarche de vente  consiste essentiellement à pousser l’offre au travers du triptyque : caractéristiques avantages prix, le succès de la vente s’appuyant ainsi sur la capacité d’argumentation du commercial, ses qualités relationnelles et sa capacité à tenir ses engagements.

Comme on ne change pas une méthode qui gagne, le commercial persiste à décliner la même méthode aux mêmes types de contacts, parce qu’il en maîtrise le discours. 80% des commerciaux agissent selon ce même modèle, en se satisfaisant de travailler sur la couche apparente de l’iceberg des besoins. Cette méthode trouve malheureusement ses limites pour atteindre les besoins potentiels.

La pression du marché s’est accélérée, et les attentes exprimées sont passées du trimestre au mois, et parfois  à la semaine. Ce processus maintient naturellement une démarche commerciale orientée exclusivement vers le besoin explicite. La tentation est grande pour les commerciaux de reproduire ce qu’ils maîtrisent. : Identifier de nouveaux acheteurs, de nouveaux besoins explicites, venter les mérites de son entreprise et les fonctionnalités des nouveautés de telle solution.

Cette démarche s’avère bien souvent vaine, car leurs interlocuteurs disposent déjà de leurs fournisseurs privilégiés. L’équipe commerciale consomme beaucoup d’énergie pour une très faible productivité.

Alors, comment inverser le modèle de vente traditionnel ?
La démarche commerciale consiste à innover dans une nouvelle approche afin d’être perçu comme un réel partenaire pour son client.

Comment approcher le client ?

Le commercial performant doit savoir adopter la posture du consultant en plus de celle du vendeur : posture vendeur de solution dans la phase de présentation, d’argumentation et de conclusion, mais posture de consultant en phase amont et pour explorer de nouveaux besoins.

Dans la phase amont, il doit impérativement diagnostiquer les préoccupations de son client. Par la compréhension des besoins d’amélioration, de réduction de risques ou de problèmes, il est ainsi à même de jouer un rôle de prescription qui le rend incontournable.

Au cours de ce processus d’investigation, il devra couvrir les aspects suivants :

Comprendre la mission de son client et ses enjeux.

Comment décrypter les macros tendances des marchés et en déduire une proposition de valeur avantageuse pour notre entreprise ?

Comment décoder les lignes stratégiques de ses clients : valorisation d’image,  prise de marché par rachat ou croissance externe, recherche de profit ou de marge, accroissement de marge, réduction de coût, valorisation de la valeur de l’action… ?

Quelles tactiques l’entreprise peut-elle mettre en œuvre : Réduction d’embauche, fusion acquisition, outsourcing, alliance, plan qualité, développement de processus, contribution à l’environnement de la planète… ?

Comprendre les chantiers qu’il veut mettre en œuvre pour réussir ses objectifs.

Comment évolue le système d’information du client et comment s’y insérer ?

Dans un monde changeant, quel est le nouveau rôle de la DSI et quels sont ses facteurs de décision ?

Quels sont les 5 piliers de la gouvernance informatique et comment sy insérer ?

Participer avec lui à l’étude de ses enjeux .

Comment l’aider à répondre à ses préoccupations ?

Processus de rationalisation, Augmentation de la productivité, de maintenance, de support, de la consommation d’énergie, de sources de pollution, d’encombrement…

Comment Identifier dans son écosystème les partenaires qui contribueront avec vous à résoudre ses besoins.

Comprendre qui est concerné par ce discours

Qui contacter et comment les aborder ? Nos contacts traditionnels sont-ils au bon niveau pour aborder ces discours ?

Comment passer d’une vente solution à une vente conseil ?

Réussir le déploiement de ses projets

L’ingénieur d’affaire est un chef d’orchestre qui a la responsabilité de la satisfaction client.  Il est le garant de la réussite du projet. Une bonne compréhension de la conduite du projet est un atout pour pérenniser son activité dans le compte et décliner le succès sur de nouveaux projets.

Les commerciaux, ingénieurs d’affaires amélioreront leur efficacité s’ils adaptent leur approche commerciale pour être les premiers à saisir les nouvelles attentes des DSI et prendre un avantage décisif face aux concurrents. Afin de cibler au mieux prospects et opportunités sur les marchés High Tech, la maîtrise du processus d’investigation centré sur les besoins latents ou implicites, devient un savoir faire clé majeur pour les équipes en charge du développement commercial.

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Conduire son Plan Stratégique

lundi, 25 janvier, 2010

« Quand je suis pressé, je me pose et je réfléchis ».


La nouvelle ère de la globalisation accélère les échanges, raccourcit le cycle de vie des produits, accroit chaque jour la concurrence. Aujourd’hui leader sur son marché, l’entreprise  peut se voir évincée demain. Elle est conduite à des changements désormais permanents afin de s’adapter aux nouvelles règles économiques. Dans ce contexte, la planification stratégique est une phase incontournable du lancement d’année.

1-     Le contexte

La ligne stratégique de l’entreprise établie généralement pour trois ans doit être réajustée chaque année, suivie par l’établissement d’un plan tactique et opérationnel. Seules les entreprises qui mettent en place les outils d’analyse stratégique et tactique efficaces tirent leur épingle du jeu face à la violence des mutations économiques. Ce processus implique la participation et la cohésion du comité de direction dans la conduite du changement. La planification stratégique se décline sous trois formes : la conduite du Plan stratégique passe d’abord par une vision stratégique, déclinée sous forme tactiques et opérationnel dans le Plan d’Actions Commercial et le Plan de Compte pour les comptes ou marchés stratégiques.

Le Plan Stratégique

Le Plan Stratégique de l’entreprise conduit au niveau du comité de direction définit les orientations de l’entreprise, la Mission, la Vision, les Buts.  Défini généralement sur trois ans, le Plan Stratégique est réajusté chaque année.

Le Plan d’Actions Commercial (PAC)

D’ordre tactique et conduit par l’équipe commerciale, le Plan d’Actions Commercial définit la manière d’exécuter le plan stratégique, de façon à atteindre les objectifs. Le Plan d’action commercial est défini systématiquement chaque année.

Le Plan de Compte ou marché.

Le Plan de Compte est dédié aux comptes stratégiques (ou marché) de l’entreprise. En ligne avec la vision stratégique de l’entreprise et tactique du PAC, il délivre un Plan d’actions opérationnel.

Si le recensement de l’état des lieux est réalisé en interne, avec un éventuel soutien externe, la conduite de ces trois plans se réalise par sessions de 2 jours avec les parties prenantes. Un modérateur externe doté d’une méthode éprouvée apportera la productivité nécessaire à la dynamique du groupe.

Vous trouverez ci-dessous les grandes lignes de la méthode 3X3 éprouvée dans le pilotage de plans stratégiques, tactiques et opérationnels. Le modèle se décompose selon 3 phases  Connaître le contexte, construire le plan, concrétiser le plan. Chaque phase est décomposée en 3 étapes définies ci-dessous

2-     Le choix de la méthode

Que ce soit pour le plan stratégique le l’entreprise, le plan d’action commercial ou le plan de compte, notre méthode 3X3 s’appuie sur la pyramide de DILTS et le modèle d’Hermagoras.

strategie



1-     Préparation

La conduite d’un Plan Stratégique procède d’une volonté de la direction.

Quelles sont les échéances, qui est concerné, quelle méthode utiliser, avec qui le faire, pour quels groupes de travail ?

2-     Etat des lieux

Avant toute chose, il est nécessaire de faire un état des lieux afin de comprendre la situation présente. A qui a-t-on vendu, quels sont nos principaux clients, qu’ont-ils acheté, combien, quand, où, comment ? Cette phase sera d’autant plus rapide que l’entreprise se sera dotée d’un tableau de pilotage adapté.  L’entreprise recueille dans cette phase les données qui lui permettront de se « benchmarker» au marché.

3-     Analyse des écarts

Muni des éléments d’informations adéquats, les groupes de travail procèdent à une analyse qualitative et quantitative par rapport aux objectifs afin de mesurer les écarts et les nouvelles orientations du marché. Cette phase permet de répondre au Pourquoi nous en sommes là, comment s’oriente le marché et quelles sont nos capacités à nous y adapter.

4-     Etude des opportunités

Muni des résultats du diagnostic, le groupe de travail élabore au sein d’un atelier, une analyse comparative de sa situation face au marché avec les outils de sélection de type SWOT, PIMS,…

Cette phase prend en compte l’analyse des risques et menaces de l’évolution de l’environnement, de la  réglementation, du marché, de la clientèle, de la concurrence, de la technologie et des partenaires.

La phase d’analyse débouche sur une sélection qui qualifie la proposition de valeur et les orientations retenues parmi les multiples possibilités. Elle met en œuvre des outils de sélection de type Domaine d’Activité Stratégique du BCG, matrice de Porter, Forces compétitives ABC de Mc Kinsey, A.D Little, Benchmarking de Clarkke & Brennan, analyse du SRI.

5-     Choix stratégiques

La sélection des opportunités oriente vers une vision claire; des valeurs partagées; une mission explicite, un but décliné sous formes d’objectifs et de chantiers stratégiques. Les choix stratégiques répondent au Pour quoi et Pour Qui le faire.

6-     Choix tactiques

L’entreprise en fonction de ses capacités et des chantiers sur lesquels l’organisation entend se concentrer met en œuvre les choix tactiques afin de réduire l’écart entre la situation où l’organisation se trouve, et celle qu’elle entend  atteindre. Les choix tactiques répondent au comment le faire. Le projet s’accompagne de l’identification de la nouvelle structure et du « Business Model» associé afin de définir les attributs de sa proposition de valeur et d’adapter son savoir faire et ses compétences.

7-     Plan d’actions

Le plan tactique est décomposé selon un plan d’actions en fonction  de Qui fait Quoi, Quand, comment et avec quel moyens.

8-     Mettre en œuvre

La phase d’exécution détaillée selon les fonctions (force de vente, Ressources Humaines, produits, projets) peut s’accompagner d’un programme de conduite du changement ou de formation.

9-     Le suivi, une étape indispensable

Seul un suivi rigoureux du Plan garantit son efficacité. Pour débuter, concentrez-vous sur quatre chiffres-clés. La rentabilité, le contrôle de l’activité, le contrôle fonctionnel, le respect des délais. Si nécessaire, envisager la mise en place d’un tableau de bord mieux adapté (Courbe en S, Balance scorecard

Le détail de la méthode

1-     Préparation

La conduite d’un Plan Stratégique procède d’une volonté de la Direction Générale.

La Direction convient avec le consultant des objectifs attendus, de la nature des travaux et des investigations de chacun des plans. Elle définit les participants aux groupes de travail, les échéances, la méthode utilisée et la planification des opérations.

2-     Etat des lieux

Ce diagnostic est, dans un premier temps, d’ordre interne afin de recenser le chiffre d’affaire et marge par ligne de produits, marché, clients, géographie, canaux de distribution ; le nombre de commandes en volume, unités d’œuvre marché, client, géographie, canaux de distribution. La valeur moyenne des commandes, renouvellement, progression des principaux clients.

Le diagnostic porte également sur un passage en revue du fonctionnement interne de l’organisation (Nombre d’affaires gagnées, traitées, perdues, abandonnées) et la productivité commerciale (opérations marketing, Nombre de leads, propositions, visites, résultat par commercial, cycle de vente), l’état des relations de l’écosystème, l’état des relations fournisseurs (commandes passées, cycle d’achat, accords).

L’entreprise recueille dans cette phase les données qui lui permettra de se « benchmarker» au marché. Le recensement externe porte sur les grandes tendances du marché, les habitudes d’achat des clients et leur comportement, l’évolution de la concurrence de leur offre et de leur positionnement.

3-     Analyse des écarts

L’analyse de l’état des lieux par rapport aux objectifs  dégage une orientation de l’entreprise face à son marché en terme de part de marché (croissance CA), de rentabilité (croissance marge, valeur moyenne des commande), de productivité (CA par vendeur, par unité de production). Le paramètre temps est pris en considération (évolution du cycle de vente, ration commandes/leads, temps de décision, fidélité client, réassort, upside, délai de recouvrement.

Dans la phase d’analyse des risques, on utilise l’outil PESTEL pour qualifier les risques auquel l’entreprise est confrontée, d’ordre Politique (régulation, dérégulation), Economique (outsourcing, tarification, nouveaux modèles de distribution), Social (temps de travail, vieillissement, culturel…) Technologique (innovation, sourcing nouvelles annonces constructeurs), Environnemental (Ecologie), Légal (nouvelles règlementation telles que Sarbane Oaxley)

4-     Etude des opportunités

Muni des résultats du diagnostic, le groupe de travail élabore au sein d’un atelier, une analyse comparative de sa situation face au marché. Le SWOT est un outil puissant d’audit et de décodage pour identifier les forces (strenghs) et faiblesses (weakness) internes de l’entreprise, ainsi qu’une analyse externe afin de comprendre les menaces (Threats) et les opportunités (Opportunities) auxquelles l’entreprise est confrontée.

Les forces et faiblesses de l’entreprise peuvent se décliner sur l’offre produit, le niveau de service (délai, qualité…),  les alliances, la relation client…

Les contraintes du marché et des menaces de l’environnement concurrentiel sont classées selon le schéma de Porter (Intensité de la concurrence, Nouveaux entrants, Pouvoir de négociation des clients, Pouvoir de négociation des fournisseurs, Produits de substitution).

Les outils du BCG (Vache à lait, Vedette, dilemme, poids mort) sont utilisés pour l’analyse de la gamme de produits

La matrice ABC de Mc Kinsey est le support d’analyse et la segmentation clientèle et des opportunités des domaines d’activités sectoriels. Quelles sont les opportunités en synergie avec l’activité ?
Quelles offres ont leur place sur le marché, quelles sont les valeurs ajoutées, quelles sont nos différenciations face à la concurrence ?

Ces deux outils conduisent à  exclure, atténuer, renforcer ou créer de nouvelles lignes.

On compare ensuite les différents scénarios selon une table  multicritères en fonction de paramètres sélectionnés (couts, performances, rendement, qualité, innovation, faisabilité, risque…).

5-     Choix stratégiques

La sélection des opportunités oriente vers une vision claire; des valeurs partagées; une mission explicite, un but décliné sous formes d’objectifs et de chantiers stratégiques.

La vision tient compte de l’ambition des dirigeants de se positionner dans son environnement (leadership technologique, économique, commercial ou qualitatif…), Quelle image l’entreprise  entend elle projeter pour éclairer sa visibilité ?

La Direction veille à développer son activité afin de soutenir sa vision.

Les valeurs tiennent comptent  des préoccupations soit d’ordre interne (respect des collaborateurs), soit externe (respect du client, de la société, de l’environnement…).
Les valeurs sont le ferment de la cohésion du groupe. Plus elles sont partagées, plus forte sera la motivation et la dynamique du groupe.

La mission consiste en la manière particulière dont l’organisation cherche à confirmer sa vision, et quelle contribution elle entend apporter (Pour qui et à qui sont destinées les activités qui y participent).

Si la mission et les valeurs sont définies sur le long terme, les buts évoluent avec l’environnement. (Pour quoi : Etre le premier acteur du marché avant trois ans).

Objectifs

Les objectifs d’une organisation correspondent, à des données quantitatives SMART (Spécifiques, Mesurables, Acceptables, Réalistes et définis dans le Temps) qui adressent la marge, la part de marché, la satisfaction client, l’innovation, la satisfaction collaborateurs.

Chantiers stratégiques

Les chantiers stratégiques définissent les orientations nécessaires à l’atteinte des objectifs de l’organisation. Par exemple, si tel groupe entend devenir leader économique, il peut envisager un projet de fusion acquisition. Les chantiers stratégiques sont conduits par les objectifs à court ou moyen terme.

6-     Choix tactiques

L’entreprise adapte sa structure et son « Business Model » afin de définir les attributs de sa proposition de valeur en terme de produits-services, d’image que le groupe entend dégager, et de mode de relations avec ses clients selon les 6 critères de Chesbrough et Rosenbloom :

  • Articuler la proposition de valeur
  • Identifier un segment de marché
  • Définir la structure de la chaîne de valeur dans l’entreprise
  • Spécifier les mécanismes de génération de revenus
  • Définir la position de l’entreprise dans la chaîne de valeur externe
  • Formuler une stratégie concurrentielle

L’organisation interne ainsi que les processus peuvent-être remodelés à l’issue du Plan Stratégique.

7-     Plan d’actions

Le plan tactique est décomposé selon un plan d’actions en fonction  de Qui fait Quoi, Quand, comment et avec quel moyens. Cette opération fastidieuse  consiste à un découpage au plus fin des axes tactiques sous forme d’algorithme. Celui-ci-peut éventuellement  être gérer sous forme de PERT si les tâches sont nombreuses et traitées en parallèle.

8-     Mettre en œuvre

La phase d’exécution détaillée selon les fonctions (force de vente, Ressources Humaines, produits, projets) peut s’accompagner d’un programme de conduite du changement, d’un plan de formation ou de recrutement :

  • Gérer au quotidien les individus et/ou équipes,
  • Gérer le processus de résolution des problèmes,
  • Manager les projets,
  • Développer en continu,
  • Développer la force de vente,
  • Développer les Ressources Humaines,
  • Développer des produits nouveaux,
  • Tester les processus.

9-     Le suivi, une étape indispensable

Seul un suivi rigoureux du Plan garantit son efficacité. Pour débuter, concentrez-vous sur quatre chiffres-clés. la rentabilité, le contrôle de l’activité, le contrôle fonctionnel, le respect des délais. Si nécessaire, envisager la mise en place d’un tableau de bord mieux adapté (Courbe en S, Balance scorecard).

1 Surveiller les délais. Vérifier le planning annoncé, c’est la clé de succès du plan.

2 Vérifier le contrôle d’activité. Le contrôle de l’activité conduit à relever périodiquement (mensuel ou trimestriel).

3 Surveiller la rentabilité. Suivi du budget et des écarts selon courbe en S.

4 Contrôle fonctionnel. Le contrôle fonctionnel s’attache à quelques indicateurs qualitatifs (nombre de propositions, visites, commandes…).

Pourquoi faire appel à un modérateur  extérieur

  • Le temps est le bien le plus précieux et le concours  d’un intervenant extérieur optimise l’opération dans des délais courts.
  • Pour les petites et moyennes organisations qui pratiquent peu l’exercice, la méthode est structurante.
  • L’animateur est un facilitateur qui retire la dimension émotionnelle et réduit les problèmes humains et les conflits.
  • L’intervenant externe apporte son expérience.

Sur quel critère choisir votre modérateur

Le bon intervenant dispose des atouts suivants

  • Une expérience approfondie des techniques d’animation.
  • Une méthodologie d’animation de Plan stratégique
  • La compréhension des organisations et des métiers clients
  • Savoir, savoir faire et empathie
  • Autorité et crédibilité
  • Compétences écrite et orale
  • Honnêteté
  • Capacité de synthèse
  • Réputation

Vous souhaitez en savoir plus ?

Vous souhaitez lire la suite de cet article et découvrir comment conjuguer la quintessence des techniques éprouvées dans une méthode structurée et évolutive pour répondre aux nouvelles exigences du marché ?

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