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Les 9 attitudes positives du vendeur

jeudi, 7 novembre, 2013

Comment orienter l’échange avec votre interlocuteur en respectant son attente à chacune des étapes de son processus de réflexion ?

Pour chaque étape, le vendeur doit adopter une posture bien adaptée en faisant appel aux attitudes positives des neuf caractères.

Nous présentons les neuf attitudes positives qui seront déclinées dans les 9 chapitres suivants.

Les 9 attitudes positives du vendeur. Le bon vendeur adopte une attitude spécifique dans chacune des neuf étapes de vente. Au-delà de son caractère dominant, c’est un caméléon qui exploite le potentiel de chacun des neuf caractères !

S’organiser et bien gérer son temps pour bien planifier

La Préparation est une étape essentielle qui devrait représenter 10% du temps global. Le seul facteur que le vendeur maîtrise en totalité est son temps. Il faut savoir faire preuve de patience pour rester dans le Tempo de la vente.




Cultiver l’Estime de Soi pour entreprendre

La Prospection téléphonique est une tâche ingrate et répétitive qui use le mental en raison de l’important pourcentage d’échec (plus de 80%). Il s’agit de garder intact l’Image de Soi pour faire rayonner son enthousiasme.




Mériter la confiance pour engager la relation

Dans l’étape de premier contact, on n’a pas deux fois l’opportunité de faire bonne impression. Il s’agit d’obtenir la confiance rapidement et la crédibilité pour engager le dialogue. En brisant les chaines, vous rentrez alors dans la sphère intime de l’autre et vous invitez ses confidences.



Ecouter activement pour découvrir les désirs et les peurs

Les étapes de découverte et de qualification font appel à l’écoute active. Ecouter n’est pas seulement entendre. C’est faire participer son corps, ses émotions et sa pensée pour inviter l’autre à répandre les informations parfois intimes et les recueillir avec bienveillance.




Créer du lien par l’empathie

L’étape de reformulation restitue la bonne compréhension de ce qui a été évoqué. Par une attitude symbiotique, l’interlocuteur a le sentiment qu’il est accompagné et aidé pour satisfaire ses désirs et résoudre ses peurs.




Soutenez votre discours de façon assertive

L’étape de présentation redonne la main au vendeur. Il fait preuve de conviction et d’enthousiasme pour transmettre avec force et vigueur ses arguments L’assertivité ou Affirmation de Soi est l’attitude pour transmettre son message de façon non violente puisqu’il valorise uniquement les bénéfices liés au désir et à la peur de son client.



Négocier et gérer le stress par la concertation

La Négociation est l’étape émotionnellement la plus intense puisque les intérêts sont divergents. Il s’agit donc d’utiliser les techniques de concertation afin d’évacuer le stress et les tensions émotionnelles pour sortir par le haut dans l’intérêt des deux partis. C’est en recherchant les intérêts respectifs dans le respect mutuel et en faisant preuve de créativité que les deux partis combleront l’écart qui les sépare.


Encourager la décision par l’implication

Impliquer n’est plus convaincre. Dans l’étape de conclusion, le vendeur est un accompagnateur de la décision, le guide pour aider à sauter le pas. Nous découvrirons dans ce chapitre les 9 techniques pour impliquer sans agresser.


Résoudre les conflits par la Coopération

La Vente commence lorsqu’on a vendu, parce que le produit n’est pas toujours conforme à ce qui est attendu, il est bien souvent une source de conflits. Il ne s’agit pas de résoudre tous les problèmes mais de chercher dans la coopération mutuelle le point de satisfaction pour établir des relations durables.




Pour conclure

Le vendeur a le désir d’aider ses clients, encore faut-il que ceux-ci l’acceptent. Les intentions humanistes masquent bien souvent le désir égotique de certains, et notre culture judéo chrétienne ne facilite pas les relations de confiance à-priori.

Nous approfondirons tout au long des 9 prochains chapitres les neuf attitudes pour établir des relations sincères et fructueuses avec ses clients. Bien évidemment, ils puisent dans notre caractère dominant, mais il faudra creuser plus loin vers le potentiel de nos caractères mineurs pour atteindre le niveau d’excellence dans la relation.

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Les neuf étapes de réponse aux objections

lundi, 16 septembre, 2013

Dans une lettre précédente, nous avons identifié les origines des 9 types d’objections qui sont bien souvent un appel pour établir le lien. Nous allons maintenant la traiter en prenant le temps nécessaire pour dénouer les situations conflictuelles afin de maintenir une bonne qualité de la relation. Bien que génériques, les objections classiques appellent une réponse spécifique selon notre méthode 3C3. Chacune des trois phases pour connaitre le sens de l’objection, pour convaincre et conclure sont décomposées selon 3 étapes.

Dans la série « Les 9 clés de la Personnalité » article 24/41

Construire

La phase de construction consiste à préparer en amont les argumentaires génériques répondant aux objections classiques. Le vendeur dispose ainsi d’une boite à outils générique.

Communiquer

Dans cette phase, le vendeur écoute attentivement et avec respect, sans couper la parole au prospect. Il laisse s’exprimer l’objection, sans demander à la justifier, ni en la contredisant. «Votre solution est trop chère ».

Contacter

On ne discute jamais l’objection, on la reçoit et on la considère.  L’essentiel est de ne pas se sentir attaqué personnellement. On ne cherche pas à se justifier et ne se montre pas déstabilisé. On ne traite pas à la légère les objections de fond. Les objections se traitent à chaud, aussi on ne remet pas à plus tard les objections jugées trop précoces. Cependant, on ne perd pas de temps à gérer les objections non sincères et non fondées. On utilise les phrases miroirs et le « Pourquoi » afin de repousser l’agressivité et le risque de polémique. On élimine les phrases négatives (« je ne suis pas d’accord »…). On dégage de l’empathie  « Je comprends ce que vous voulez dire; dans votre position… ». On peut rassurer sur la légitimité de présenter une objection « Je comprends ce que vous ressentez quand… ».

Collecter

L’objection classique émise en cache une autre qui reste à découvrir. On cherche à approfondir la source de l’objection. Pour dégonfler l’objection, on demande à l’autre de développer. « Que voulez vous dire par…, Comment définissez-vous.. ».  On ne coupe jamais  la parole à quelqu’un qui objecte.

Le vendeur approfondit l’objection sur le modèle PRECISION. En creusant l’objection, il remonte aux causes cachées et relativise ainsi son impact. En approfondissant l’objection, le vendeur perçoit les besoins et critères de décision, et dégonfle le sens originel de son expression. «Y a-t-il d’autres raisons qui vous laisse penser que c’est trop cher ?»

Confirmer

On reformule l’objection en l’exprimant de la manière dont l’interlocuteur n’a pas osé vous dire. « En fait, si j’ai bien compris, vous voulez me dire que … ». On fait confirmer la question « C’est bien ce que vous avez voulu dire n’est ce pas? ». Le vendeur neutralise l’impact de l’objection en réduisant l’importance de celle ci. Pour se faire, il reformule sa compréhension de l’objection soit en minimisant son impact, soit en la déportant dans sa zone de confort, sur le terrain des arguments disponibles dans sa boite à outils générique.  La reformulation transforme la dimension contradictoire de l’objection en une question d’information. «Si j’ai bien compris, vous aimeriez être assuré que vous ne pourriez pas trouver la même prestation». Le vendeur fait reconfirmer la reformulation exprimée afin d’obtenir un premier accord.  «C’est bien ce que vous avez voulu dire, n’est ce pas ?»

Convaincre

Le vendeur argumente sur son terrain, par des réponses réalistes et concrètes qui viennent rassurer la cause de l’objection, plutôt que sur son objet. Il s’appuye sur l’objection en l’utilisant comme un argument, soit en globalisant, soit en réduisant l’objection. « C’est bien pour cela que… ». « Y a t’il d’autres raisons qui vous laisse penser que c’est trop cher ?». On peut procéder par un déplacement pour mesurer la nature de la question. « Si l’objection n’existait pas, accepteriez-vous…? ».

Pour plus d’information, on se reportera au chapitre argumentation. «Notre proposition de valeur est unique sur tel avantage… ». Il démontre ses arguments «Elle supprime tous les coûts de maintenance existants dès le premier mois… ». Puis il les solidifie par une preuve «C’est pour cela que le Gartner nous a alloué la meilleur note dans la catégorie…».

Coopérer

Le vendeur met en évidence les conséquences avantageuses de la solution proposée sous forme de bénéfices stratégiques et tactiques. « Cet avantage va se traduire par un gain de 2 mois sur le développement de votre nouveau produit… » (Bénéfice chiffré). « Vous disposerez ainsi d’une plateforme qui va vous apporter un avantage unique sur votre marché » (Avantage du modèle PRECISION).

Conclure

C’est le moment de donner de la considération à l’interlocuteur. L’autre ne sera persuadé que s’i vous l’aider à trouver de lui-même la solution. «Vos amis ont fait la même remarque… mais depuis, ils ont découvert que… ». On ne provoque pas d’opposition, ni d’ultimatum en restant factuel.

Le vendeur recherche l’accord non pas sur le contenu, mais sur la forme afin d’obtenir un second « OUI » « Ai-je été clair dans mon explication ? »

Consolider

Il consolide en obtenant un dernier « OUI » afin de verrouiller l’objection. « Sommes-nous bien d’accord sur ce point ? ». Cependant, on ne peut pas avoir réponse à tout, aussi il est inutile de se bloquer  sur une objection difficile. L’essentiel est de répondre honnêtement et de maintenir un climat positif.

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Identifiez le sens des 9 types d’objections

dimanche, 9 juin, 2013


Loin d’être un frein, les objections rencontrées au cours du processus de la relation dessinent l’attitude de l’interlocuteur et son orientation. L’objection exprime un type de résistance et nous allons décrypter son intention.

Dans la série « Les 9 clés de la Personnalité » article 24/41

Les origines des objections

La résistance aux idées de l’autre est un processus naturel de défense. Ce peut-être un jeu, un challenge, la valorisation de soi, tester les limites et les compétences de l’autre. Car l’individu a besoin de conserver son libre arbitre et sentir que la décision vient de Soi mais jamais imposée par un tiers. Une argumentation lourde est contre productive car elle crée de fortes résistances, surtout si elle s’oppose au système de valeur de l’individu.

Toute conviction comprend une part de vérité, issue de nos croyances et de notre vécu, et des émotions que nous avons déjà traversées. Le processus naturel de résistance aux convictions d’un tiers est le refus, la réticence, l’indécision ou bien l’acceptation.

Il est donc indispensable pour comprendre l’objection de décoder quelle fonction est en jeu. Alors que les objections de principes sont issues du reptilien, les objections de suspicion ou de confiance au limbique et les questions factuelles et logiques au cortex.

Le cerveau, source de l’objection

Il faut chercher dans le fonctionnement des trois cerveaux reptilien, limbique et cortex la création des objections.

Le cerveau reptilien assure les moyens de survie et la protection du territoire. Il déclenche des schémas rigides et stéréotypés. Il réagit par automatisme, en fonction de nos normes, croyances et vécu antérieur. Il crée des automatismes réflexes. Le cerveau reptilien utilise des prétextes pour éviter l’achat. Il est nourri par les préjugés, les aprioris, les expériences antérieures négatives. C’est lui qui développe l’esprit de conservation et de contradiction.

Le cerveau limbique est le centre des pulsions, des émotions, de motivation, de plaisir et déplaisir. Ce système fait réagir l’affectivité et les émotions. Le cerveau limbique gère les émotions, là où siège la peur de changer, de décider, de choisir, de se faire avoir. C’est lui qui résiste à l’influence du vendeur, qui veut monter par ses objections sa capacité de s’affirmer, de se valoriser. Il a besoin d’être rassuré, de s’amuser, de se valoriser.

Le cortex ou cerveau supérieur est le siège de la réflexion et de la logique C’est lui, qui stocke, analyse, évalue, juge. Le cortex, siège de la logique lutte contre l’ignorance, l’incompréhension. C’est lui qui raisonne pour définir ses tactiques. Il a besoin d’obtenir des informations claires et précises. C’est alors par la conviction de l’argumentation et de la preuve que l’on vainc les résistances.

Les 9 types d’objections. Elles se décomposent en trois groupes : trois objections de principe (ne me dérangez pas), trois objections subjectives (je n’aime pas), trois objections rationnelles (expliquez-moi). L’objection doit-être prise en compte sur le plan qui lui revient.

Les objections de principe

Le cerveau reptilien est le siège des objections de principe. Ces objections sont des alibis pour justifier un refus ou une fausse barbe. De mauvaise foi et non sincère, elles sont un prétexte au refus de pénétrer dans sa sphère d’influence, car la sollicitation est perçue comme une agression de son territoire. Elle s’appuie sur des préjugés «Je suis satisfait de mon fournisseur», «Ca ne m’intéresse pas». Elle masque des causes diverses qui peuvent provenir d’une recherche de pouvoir, d’un manque de pouvoir pour s’engager, la volonté de sauver la face. Il s’agit donc d’identifier la cause réelle de l’objection. Le vendeur n’a pas su créer l’éveil dans la première phase pour susciter l’intérêt de son interlocuteur. Si vous franchissez cette porte, alors vous aurez accès au limbique.

1-La domination : «Vous êtes trop petit…ou trop grand»

Le meneur exprime son arrogance par de l’agressivité pour dominer l’autre.

«Vous n’avez pas encore acquis la crédibilité auprès du meneur que je suis. Apprenez à me connaître pour flatter mon ego. Votre proposition de valeur répond-elle à mes enjeux personnels et professionnels ? S’inscrit-elle dans mon système de valeurs ? Montrez-moi que vous êtes suffisamment important pour élargir mon rayonnement, mais pas trop pour me faire ombrage.»

La souris et le taureau

Un taureau a été mordu par une souris. Irrité par la plaie, il essaye de la capturer, mais la souris atteint son trou dans la sécurité, bien que le taureau creuse dans les murs avec ses cornes. Il est fatigué bien avant qu’il ne puisse mettre en déroute la souris. Accroupi, il s’endort à l’extérieur du trou. La souris se glissa furtivement sur son flanc, et le mordant encore, se retira dans son trou. Le Taureau se leva, et ne sachant pas quoi faire, devint tristement perplexe.

Le grand ne l’emporte pas toujours. Il ya des moments où les petits et les humbles sont les plus forts.

2-L’indifférence : «Ca ne m’intéresse pas»… «J’ai déjà mon fournisseur», «Vous changez toujours d’interlocuteur»

L’éleveur préfère évacuer la sollicitation pour éviter d’avoir à s’impliquer.

«Je suis le garant de l’existant et toute modification me perturbe. Et comme je n’ai pas le pouvoir de décision, je m’éloigne en restant évasif, figé dans mes préjugés. Je suis un ventre mou qui n’offre aucune prise. Montrez-moi que ce que vous proposez est un standard et qui ne provoquera pas de changement brutal. Je vous donnerai peut-être le bon contact ou de bonnes informations.»

Rire et pleurer

Un vieux sage assis dans le public lance une plaisanterie. Tout le monde ri à gorge déployée.
Après un moment, il renouvelle sa plaisanterie. Cette fois-ci, moins de gens riaient.

Il renouvelle la même blague, encore et encore. Quand il n’y eut  plus de rire dans la foule, il dit:
«Vous ne pouvez pas rire de la même blague  plus et encore, mais pourquoi continuez-vous de pleurer sur les mêmes choses toujours et encore?»

Il leur dit que les gens arrêtent de rire aux mêmes blagues parce que l’efficacité de la blague est dans l’élément de surprise et de nouveauté. L’élément de surprise, répond à notre besoin de l’incertitude.
Pleurer est l’exact opposé. C’est l’élément de prévisibilité et de certitude qui pousse beaucoup d’entre nous de pleurer sur les mêmes choses. Mais cela mis à part, la question la plus importante est de savoir comment pouvons-nous répondre à ces mêmes besoins par des moyens plus sains?

La meilleure chose à faire est de remplacer plutôt que de s’abstenir. Au lieu de s’abstenir de pleurer sur les mêmes choses, l’approche la plus saine consiste à remplacer ce mécanisme avec quelque chose d’autre qui répondra aux mêmes besoins. Vous disposez alors du pouvoir de contrôler vos émotions plutôt que de les laisser vous contrôler.

3-Le Mensonge : «Je n’ai pas le temps»

Rien ne doit détourner le chasseur de son objectif.

«Mon temps est précieux et je veux comprendre en 3 minutes le bénéfice chiffré que vous pouvez m’apporter. Travaillez votre proposition de valeur pour me donner envie en me montrant mon intérêt, démontrez moi votre expertise et prouvez que vous savez le faire. Si vous savez me prouver votre compétence pour m’aider à atteindre mes objectifs, alors je pourrai vous écouter.»

D’un Homme qui avait deux Femmes

Un Homme nourri dans les délices, et qui était encore dans la force de son âge, ni trop vieux, ni trop jeune, quoique ses cheveux commençassent déjà à grisonner, s’avisa d’épouser deux femmes, dont l’une approchait de la vieillesse, et l’autre était encore dans la fleur de la jeunesse. Ils demeuraient tous trois dans la même maison. La plus âgée voulant se faire aimer de son mari, par la proportion de l’âge, lui arrachait poil à poil tout ce qu’il avait de cheveux noirs. La plus jeune qui voulait aussi avoir part à la tendresse de son mari, lui arrachait de son côté tous les cheveux blancs. De sorte que ces deux femmes en continuant chaque jour cet exercice, le rendirent entièrement chauve, et il devint la fable de tout le monde.

Esope, Fables

Les objections subjectives

L’objection issue du Limbique exprime une impression sur une sensation (ce n’est pas agréable, ce n’est pas bon, ou pas beau…), une émotion (c’est triste…), un sentiment (je n’ai pas envie). Stimulé par le limbique, le sujet s’exprime honnêtement mais avec subjectivité. L’objection est sincère mais non fondée ; elle n’est pas réelle et cache une autre motivation secrète qui reste à révéler. Les objections de réticence reposent essentiellement sur une motivation affective. Nous n’avons pas suffisamment compris ses motivations personnelles, suscité son désir, ni identifié sa peur primale. Elles nécessitent un questionnement approfondi pour en comprendre la cause réelle.

4-L’intempérance : «Ce n’ai pas bon…j’en veux plus…»

Pour le troubadour, l’objection est un jeu. Il en veut toujours plus et surtout le meilleur pour satisfaire sa gourmandise insatiable.

«Montrez-moi que vous êtes capable de m’offrir le meilleur. Je saurai que vous vous intéressez à moi, alors je vous offrirai une relation agréable et peut-être mon amitié. Et puis surtout, montrez-moi que vous êtes disponible pour me connaître, me rassurer et m’apporter des gages de confiance»

L’enfant et l’ortie

Un enfant qui jouait dehors fut un jour piqué par une ortie. Il retourna en courant près de sa mère. Il avait à peine effleuré cette méchante herbe, se peignit-il qu’elle l’avait piqué. «C’est parce que tu l’as seulement touchée, mon enfant, expliqua la mère. La prochaine fois que tu trouves une ortie, saisis là à pleines mains, et elle ne te fera aucun mal.»

Tout ce qu’on fait, il faut le faire avec décision.

Esope, Fables

5-La Critique «C’est banal»

L’artiste s’exprime par la critique systématique, signe de contre dépendance pour souligner son besoin d’identité, de reconnaissance, sur ce qui est unique. C’est pour lui sa façon d’exister.

«Montrez-moi que ce que vous me proposez est totalement original. Je ne veux surtout pas être conforme à la solution de monsieur tout-le-monde. Faites preuve de créativité, épatez moi. Je suis prêt à prendre des risques et être le premier à disposer d’une solution unique »

D’un Cerf et d’un Chasseur

Un Cerf se regardant dans une fontaine, fut charmé de la beauté de son bois; mais ses jambes grêles et déliées ne lui plurent nullement. Pendant qu’il se contemplait et qu’il raisonnait en lui-même, un Chasseur survint tout à coup, accompagné de Chiens, en sonnant du Cor. Ce bruit obligea le Cerf à prendre promptement la fuite. Il devança les Chiens de bien loin en rase campagne, à la faveur de la légèreté de ses jambes. Mais le Chasseur le poursuivant toujours, le Cerf se cacha dans une forêt où ses cornes demeurèrent embarrassées aux branches des arbres. Alors il reconnut son erreur, et il comprit combien ses jambes déliées et souples lui étaient utiles pour le délivrer de ceux qui le poursuivaient ; et combien son bois, dont il avait tant admiré la beauté, lui était funeste, puisqu’il était la cause de sa mort.

Esope, Fables

6-Le refoulement : «Je n’ai besoin de rien»

Le sauveur refoule systématiquement ses propres besoins.

-«Ce qui compte pour moi, ce n’est pas ce que la solution va m’apporter mais ce que je vais pouvoir apporter aux autres. Je ne veux pas être jalousé pour ce que j’ai, mais je veux le partager. Aidez-moi pour que je sois indispensable et mériter ainsi l’estime de mon entourage.»

Le gâteau

Un petit garçon explique à sa grand-mère «tout ce qui ne va pas … l’école, les problèmes familiaux, problèmes de santé graves, etc … »
Pendant ce temps, sa grand-mère préparait un gâteau. Elle demande à l’enfant s’il aimerait un gouter. Il accepta bien entendu.
«J’ai un peu d’huile si tu veux.»
«Beurk», dit le garçon.
«Que dirais tu de quelques œufs crus?»
«Oh non, grand-mère.»
«Tu veux  un peu de farine alors ? Ou bien peut-être du bicarbonate de soude?»
«Grand-mère, tous ces produits sont affreux! »
Sur quoi la grand-mère lui répond:
«Oui, toutes ces choses semblent désagréables par eux-mêmes. Mais quand ils sont assemblés ensemble de façon correcte, ils font un gâteau merveilleusement délicieux!»

Les objections rationnelles

Issues du cortex, les objections rationnelles sont l’expression d’un inconvénient réel de la proposition. Ces objections sincères et fondées sont traitées par le raisonnement et la logique. Ces objections peuvent-être majeures si la solution fait face à un obstacle matériel. Les objections mineures sont positives puisqu’elles viennent clarifier l’argumentation et lever les points d’ambigüité. Elles sont la marque de l’intérêt et de la curiosité. Les objections de forme portent sur la manière de conclure (délai, coût des options, demandes d’avantages complémentaires…).

Elles attendent un complément d’information.

7-L’indécision : «Ca ne marchera jamais», «Il faut que je réfléchisse»

Pour l’idéaliste, prendre une décision c’est prendre le risque de se priver d’une meilleure solution. L’objection trouve sa source dans le rationnel et cherche à être convaincu par la raison. La pertinence de l’argumentation n’a pas été au rendez vous et les preuves n’ont pas confirmé la démonstration. «Aidez-moi à prendre la bonne décision car j’ai peur de me tromper. Prouvez-moi ce que vous dites pour me rassurer.».

Du Satyre et du Paysan

Un Paysan ayant rencontré dans une forêt un Satyre demi-mort de froid, le conduisit dans sa maison. Le Satyre voyant que ce Paysan soufflait dans ses mains, lui en demanda la raison.

«C’est pour les réchauffer, lui répondit-il.»

Peu de temps après, s’étant mis à table, le Satyre vit que le Paysan soufflait sur son potage. Il lui demanda, tout étonné, pourquoi il le faisait.

«C’est pour le refroidir.» répliqua le Paysan.

Alors le Satyre se levant de table, sortit promptement de la maison.

«Je ne veux point de commerce, dit-il au Paysan, avec un homme qui souffle de la même bouche le chaud et le froid.»

8-La Suspicion : «Vous êtes trop cher»

Le Juge veut s’assurer du juste équilibre de son choix. L’objection est l’expression d’auto défense pour montrer que l’on entend garder son libre arbitre. L’objection exprime une méfiance à lever sur un point et le désir de se sentir rassuré.

C’est une forme de défiance, de soupçon qui s’oppose à la confiance. Les réponses doivent-être objectives (démontrer le Retour Sur Investissement) et surtout pas subjectives (faites-moi confiance). «Qu’est ce qui me permet de penser que j’en ai pour mon argent ? Comment calculez-vous votre Retour Sur Investissement ?»

La femme de peau blanche

Au comptoir du self, la femme acheta un bol de soupe, alla s’installer à une table, y posa son plateau et s’aperçut qu’elle avait oublié de prendre une cuillère. Elle repartit aussitôt en direction du comptoir.

Revenant à sa place une minute plus tard, elle trouve un homme de peau noire installé devant le bol, trempant sa cuillère dans la soupe.

«Quel sans-gêne, pense-t-elle ! Mais, il n’a pas l’air méchant… Ne le brusquons pas !»

«Vous permettez ?» lui dit-elle en tirant la soupe de son côté. Son interlocuteur ne répond que par un large sourire. Elle commence à manger. L’homme Noir retire un peu le bol vers lui et le laisse au milieu de la table. A son tour, il plonge sa cuillère et mange, mais avec tant d’amabilité dans le geste et le regard qu’elle le laisse faire, désarmée. Ils mangent à tour de rôle. Elle est décontenancée, son indignation a fait place à la surprise, elle se sent même un peu complice.

La soupe terminée, l’homme Noir se lève, lui fait signe de ne pas bouger, et revient avec une abondante portion de frites qu’il pose au milieu de la table, l’invite à se servir. Elle accepte et ils partagent les frites. Puis il se lève pour prendre congé avec un ample salut de la tête et prononce l’un de ses premiers mots : «merci !» Elle reste un moment pensive et songe à s’en aller. Elle cherche son sac à mains, qu’elle a accroché au dossier de la chaise. Plus de sac ! Mais alors, cet homme noir n’était qu’un voleur ?

Elle s’apprête à demander qu’on le poursuive, lorsque ses yeux tombent sur un bol de soupe intact et froid, posé sur une table voisine, devant la chaise où est accroché son sac. Il manquait une cuillère sur le plateau…

9-Le Scepticisme : «Je ne dispose que de 4 m3 pour stocker»

Le Savant se manifeste pour montrer son expertise en contestant un point technique particulier qui peut-être d’ailleurs fondamental.

C’est une objection que l’on peut rencontrer dans le cadre d’une vente de solution alors qu’il faudrait la présenter dans une approche projet. Il y a un désaccord sur la vision stratégique pour répondre au besoin. Son désir d’amasser les avantages le pousse à rentrer dans les détails. «Comment voulez-vous que je rentre ce cube dans ce carré ? Je suis prêt à prendre deux lots si vous me livrez en 2 fois avec une remise de 20%»

Adaptez-vous à la réalité

Le capitaine d’un navire  reçu un message une nuit: «Changez votre direction 15 degrés Nord pour éviter une collision ».

Un peu indigné, le capitaine répondit: «Je suis le capitaine d’un grand navire et vous conseillons de détourner de 15 degrés Sud».

Le capitaine  reçu la réponse: «Nous sommes un phare».

Peu importe qui vous êtes, la vie exigent de la flexibilité. Soyez prêt à effectuer un réglage.

Pour conclure

L’expression de l’objection exprime un sens profond mais caché qu’il faut décoder. Le schéma proposé ici est bien entendu réducteur, car une objection peut-être considérée sur chacun des trois plans en fonction de l’évolution dans le cycle de vente. «Trop cher» peut-être traitée comme objection de principe (je n’ai pas envie de vous écouter), objection subjective (je n’ai pas envie de votre solution) ou objection rationnelle (Démontrez-moi ce que je gagne). Alors, recherchez toujours la source première par une batterie de questions avant d’y répondre !

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Identifiez les 9 peurs pour mieux les apaiser

vendredi, 14 décembre, 2012

La seconde attente de l’acheteur est d’apaiser ses peurs, mais encore faut-il en comprendre la source. La Peur est une émotion générique mais chaque caractère est sensible à une Peur particulière. Chaque type se protège naturellement d’une peur viscérale pour donner du sens à sa vie. Identifiez-là et augmentez son spectre et vous l’impliquerez sûrement dans la décision !

Dans la série « Les 9 clés de la Personnalité » : article 18/41

La peur, coté noir de la Force Vitale

La peur à laquelle l’individu est le plus sensible est celle qui porte atteinte à ses valeurs existentielles.

Elle s’exprime qu’une situation semble faire obstacle à l’atteinte du désir. Faites apparaître le spectre de sa représentation et apportez la solution pour l’effacer comme un baume pour prévenir d’un mauvais présage.

Identifiez les 9 peurs. Chaque type se protège naturellement d’une peur viscérale pour donner du sens à sa vie. Recherchez-là et augmentez son spectre et vous l’impliquerez sûrement dans la décision !

La Lâcheté

Le Meneur a peur de paraître faible ou de manquer de courage. Il suffit d’identifier cette angoisse pour l’impliquer dans la décision. Demandez-lui simplement ce qui se passera s’il ne fait rien. Il est capable d’audace, voir de témérité pour montrer son courage.






Le Conflit

L’Eleveur a une peur viscérale du changement qui est une source de conflit. Il est pour lui urgent de ne rien faire , car il aime rouler sur l’autoroute à vitesse constante. Alors montrez-lui qu’il vit dans un monde changeant, il est s’il ne fait rien comme une coquille de noix dans la tempête. Questionnez-le sur ses craintes du changement et les solutions envisagées pour évoluer sans risques. Identifiez tous les risques liés à son activité. Vous pourrez ensuite montrer comment vous apportez un changement en douceur, dans la conformité aux standards pour lui faire éviter le mauvais temps.

L’Echec

Le chasseur ne supporte pas l’échec et la honte qui l’accablera. Recherchez avec lui tout ce qui l’empêche d’atteindre son objectif. Vous pourrez ensuite valoriser votre capacité à optimiser ses gains ou ses victoires. Si vous lui proposez des solutions pour gagner ses combats, il n’hésitera pas un seul instant.





La Souffrance

Le troubadour craint de perdre son confort, voire de subir des désagréments, de la fatigue, de la surcharge de travail. Identifiez les facteurs psychologiques et amplifiez l’étendue possible de sa souffrance. Vous apportez plus tard le remède pour qu’il garde le plaisir de vivre.





La Banalité

La crainte de l’Artiste est de vivre dans un monde gris ou tout se ressemble. Si vous avez identifié cette crainte, accentuez la grisaille dans laquelle il demeure. Vous lui offrez  un rayon de soleil par l’originalité de vos solutions.






Le Rejet

Le Sauveur craint de ne plus être utile et d’être rejeté. Sa crainte de changer vient de son désir de demeurer indispensable. Montrez-lui qu’une autre solution pourrait régler la situation sans qu’il n’ait plus rien à faire. Mais qu’avec la votre vous lui offrez l’opportunité de devenir indispensable.





La Malfaçon

L’idéaliste ne supporte pas la médiocrité. Augmenter le risque de Mal Façon si le projet ne se réalise pas dans les règles de l’art. Et montrer votre niveau d’exigence et le respect des procédures.







La Trahison

Le Juge est sensible aux valeurs morales. Il craint par-dessous tout de trahir ses valeurs d’équité. Le fait de ne pas prendre de décision ne serait-il pas aussi maintenir l’iniquité ? Montrer les injustices existantes pour le mettre au pied de ses responsabilités. Il sera alors contraint d’agir.





L’Intrusion

Le Savant craint par-dessus tout de perdre l’exclusivité de la connaissance et l’avance du Savoir sur les autres. Il craint de se faire dépouiller de son savoir et de ses acquis. Protéger-le de cette peur.






Conclusion

En 1970, Gene Amdahl d’IBM développe le concept de FUD « Peur, Incertitude et Doute ». Le principe consiste à jouer sur les peurs de son interlocuteur en intensifiant 4 paramètres : Sentiment d’urgence, la complexité, le pouvoir de nuisance, l’intoxication médiatique. Jouer sur les peurs frise la manipulation. Le vendeur se doit de rester dans l’éthique de son métier et apporter des solutions qui créent une vraie valeur.

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Aidez les autres à satisfaire leur désir

lundi, 26 novembre, 2012

Dans la série « Les 9 clés de la Personnalité » : article 17/41

La Vente n’a pas pour objet de vendre n’importe quoi à n’importe qui. Elle répond à un code éthique qui consiste d’une part à satisfaire le désir de la personnalité, d’autre part à éliminer la peur de la personnalité. Nous allons nous concentrer sur le désir de chaque type. Identifier le moteur de vie de votre interlocuteur est le meilleur moyen de l’aider à satisfaire son désir !

Le désir est ce qui alimente le moteur d’action du Sens de son existence.


C’est la reconnaissance de l’aboutissement de l’action et l’espoir de son atteinte. Chaque type donne un sens différent à sa vie et son désir est spécifique.

Jouez sur le Désir. Chaque type est mû par un désir puissant pour donner du sens à sa vie. Identifiez-le et vous l’impliquerez avec aisance dans la décision !

1.   Le Prestige

La quête de pouvoir nourrit son désir de prestige et de grandeur. Cet artefact de l’autorité renforce son influence sur les autres et lui lègue une légitimité naturelle de commander et d’être obéi. Cette légitimité s’appuie soit sur ses attitudes (reptiliennes), soit sur ses connaissances (mentales), soit sur ses compétences (émotionnelles).



2.       Le Succès

Le succès est le couronnement de sa réussite et les symboles de la reconnaissance récompensent ses efforts sous forme de trophée, voyages et cadeaux.  Il est sensible à la projection de ces récompenses.

Il aime se fixer des objectifs ambitieux (parfois trop élevés) et se bat pour être toujours le premier. Il veut être reconnu non par ce qu’il est mais par ce qu’il a fait. Tous les moyens sont bons pour y parvenir et il se préoccupe peu de l’image qu’il véhicule.


3.       La Normalité

La normalité est ce qui est conforme à ce dont on a l’habitude, ce qui ne surprend, ne dérange ni n’attire la curiosité. Cette notion vague est propre à chaque personne et selon le groupe auquel il appartient. Une chose normale est se reparte au standard, à ce qui passe inaperçu, alors qu’une chose anormale éveille l’attention et est facilement retenue par le cerveau.



4.       L’Estime

Sa satisfaction est dans le bonheur des autres. Il a besoin de se sentir estimé pour ce qu’il donne et les signes de reconnaissances et de gratitude nourrissent ses attentes. Ces signes alimente son[] Estime de soi puisqu’il a le sentiment d’accomplit une chose qu’il pense valable.

5.       L’Originalité

«Ce qui est rare est beau. Un cheval borgne est rare. Donc un cheval borgne est beau». Sans doute cette distorsion de la pensée est-elle à l’origine de cette recherche d’originalité qui rend les choses uniques. C’est l’unicité qui donne de la valeur. C’est pourquoi les artistes cassent les codes par des apparences atypiques pour sortir des normes du groupe. Uranus symbolise le désir de rupture avec les traditions et le commencement de quelque chose de nouveau. Il est esprit, intuition et spontanéité, indépendance, progrès, originalité, ruptures, imagination, intuition, révolte, anarchie

6.       Le Plaisir

Ce bon vivant est avide de tous les plaisirs de la vie. Si le plaisir est chez l’être vivant une sensation agréable et recherchée, elle est pour ce type toute la raison de son existence. Il la décline sous toutes ses formes (contentement, volupté, satisfaction, délices, régal, jubilation…) et dans tous les domaines (sexuel, alimentaire, relationnel, intellectuel, professionnel, parental, moral, civique). Le plaisir procure de la joie, émotion ou sentiment de satisfaction spirituelle, plus ou moins durable, et qui se rapproche de ce qui forme le bonheur.

Tout comme le symbolise le marron, il exprime le besoin de confort (thermique, visuel, acoustique, physique…) et de sécurité. La notion de confort évolue dans le temps : Le confort de l’Antiquité et du Moyen Âge était celui de l’espace, sous l’Ancien Régime celui de l’ornement, hier celui des corvées ménagères et aujourd’hui celui de l’autonomie et de la facilité de communication.

7.       La Vérité

La vérité est la qualité de ce qui est vrai. C’est la conformité de l’idée, de ce que l’on dit ou pense avec ce qui est réel et dont on peut apporter la preuve. Elle s’appuie sur un jugement pour arbitrer le vrai du faux. La pensée est dans le vrai quand elle est démontrée par un raisonnement et des preuves ou fausse si l’erreur peut-être démontré par un raisonnement similaire. Pour mettre en accord son jugement avec la réalité, il considère que la vérité est l’affirmation de ce qui existe ou la négation de ce qui n’existe pas.

8.       La Perfection

La perfection caractérise un objet idéal qui réunit toutes les qualités et n’a pas de défaut. La perfection désigne aussi l’état d’accomplissement moral et spirituel auquel l’être humain serait destiné : un état de liberté totale et de félicité absolue auquel l’homme ne pourrait accéder que par un travail constant sur sa pensée, ses paroles et ses comportements. C’est un état d’esprit d’extrêmes exigences.


9.       L’Equité

L’équité désigne une forme d’égalité ou de Juste traitement. Mais la notion du juste varie en fonction de facteurs culturels ; elle se distingue de l’égalité qui consiste à mettre tous les individus sur le même plan en appliquant les seules règles de droit en vigueur. Elle appelle des notions d’éthique, dans l’appréciation par tous de ce qui est dû à chacun. L’équité peut conduire à une discrimination positive pour équilibrer liés passés et cultures individuels.

Conclusion

Inutile d’arroser large sur les désirs, mais restez ciblé sur ce qui est essentiel pour votre interlocuteur.

Seule, une investigation tactique dans la phase de découverte vous permettra de l’identifier.

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les 9 cles de la personnalite

jeudi, 18 octobre, 2012

Vous apprendrez dans ce guide à apprivoiser vos 9 caractères pour mieux communiquer

Pourquoi les personnes réagissent-elles différemment dans des situations données ?

Peut-on anticiper les comportements et disposons-nous du pouvoir de les modifier ?

Vous exploiterez la palette de vos 9 caractères pour faire grandir votre Personnalité.

Vous décoderez avec efficacité la Personnalité de votre interlocuteur pour mieux communiquer.

Vous adopterez la posture du caméléon pour Séduire, Convaincre et Persuader.

«Les 9 clés de la Personnalité»

Ses guides sont recommandés par les revues spécialisées en techniques de vente et de management.

Des extraits ont été publiés par Action Commerciale, Le journal du Net, Net PME, Manager-Go, Chef d’entreprise, Décision achat.

Ses guides sont distribués sur ce site et par FNAC, Gibert Jeune, SFL, Amazon.

3 700 téléchargements

600 livres vendus

Offrez-vous l’accès à toutes les grandes écoles de Psychologie et de Sociologie.

Vous apprendrez dans ce guide à décoder toutes les Personnalités pour mieux communiquer.
Vous apprendrez dans ce livre à apprivoiser vos 9 caractères pour mieux communiquer.

Vous exploiterez la palette de vos 9 caractères pour faire grandir votre Personnalité.

Vous cernerez votre tempérament instinctif, affectif ou cérébral gouvernés par les trois cerveaux.

Vous identifierez le centre d’intérêt de votre interlocuteur pour Soi, pour les Autres ou pour un projet.

Vous identifierez les 9 caractères issus des 3 tempéraments et des 3 pôles d’intérêt pour faire grandir votre Personnalité.

Vous décoderez la Personnalité de votre interlocuteur pour mieux communiquer.

 

Vous apprendre à communiquer avec efficacité en utilisant le visuel, les sons et le toucher.

Vous comprendrez les 9 étapes de son processus de décision.

Vous apprendrez à satisfaire les 9 désirs et apaiser les 9 peurs de vos clients avec la méthode PRECISION.

Vous saurez contrecarrer les 9 systèmes de défense et les 9 types d’objections.

Vous adopterez la posture caméléon des meilleurs vendeurs et vous préserverez de leurs 9 défauts.

Vous adopterez la posture du caméléon pour Séduire, Convaincre et Persuader.

 

Votre bien le plus précieux est le temps. Comment vous organiser pour améliorer votre efficacité. Vous gagnerez un temps précieux en appliquant les 9 lois du temps.

Vous découvrirez 9 manières pour développer l’estime de Soi afin de surmonter son appréhension à contacter de nouvelles personnes.

Vous utiliserez la palette des 9 techniques pour créer la confiance.

Vous découvrirez les 9 étapes d’une écoute active pour identifier toutes les opportunités.

Vous apprendre à exploiter les 9 clés de la reformulation empathique pour impliquer votre interlocuteur vers un projet commun.

Vous comprendrez comment gérer les 9 émotions pour atteindre vos objectifs.

Vous surmonterez le stress de la conclusion dès que vous aurez compris les freins à la décision et les 9 facteurs pour entrainer vers la réalisation de vos projets.

Vous établirez des relations durables en apprenant comment gérer les conflits et les comportements difficiles.

Voir le sommaire

Et si vous aviez accès aux meilleures pratiques des commerciaux d’excellence ?

Et si nos comportements étaient prédictifs ?

Le grand rêve de l’homme est de réduire l’homme au fonctionnement d’une machine pour mieux le comprendre. Mais l’homme est le système le plus complexe qui soit et chaque modèle ne peut-être qu’une approximation de l’infinie combinaison des paramètres.

Seule, une décomposition en éléments finis nous livre les outils pour décoder un système aussi complexe. Loin de réduire la Personnalité à un seul caractère, ce guide apporte un nouvel éclairage des grands moteurs de vie. A l’image du prisme qui fragmente la lumière en éléments tangibles, il propose une méthode qui décompose la Personnalité sous forme de 9 caractères dont chacun nous éclaire sur les comportements humains.

Aux détracteurs de la pensée traditionnelle qui objecteront qu’une approche analytique est par trop réductrice, nous pourrions démontrer que les anciens se sont livrés aux mêmes exercices de séparation des caractères en 9 dimensions que nous avons largement exploités. Nous les avons dépoussiérés de leur dimension ésotérique en les enrichissant des découvertes des Sciences modernes. Les recherches rigoureuses du fonctionnement du cerveau liées aux avancées de la PnL et de l’Analyse Transactionnelle ont corroboré ces approches.

Au-delà d’un modèle de la compréhension de la Personnalité au travers de ses 9 caractères, c’est une méthode de travail que nous proposons afin de résoudre toutes les dimensions de la relation humaine. Si deux ou trois de ces caractères sont dominants dans chaque Personnalité, nous montrerons comment exploitez la pleine potentialité de nos 9 caractères pour maîtriser toutes les situations.

Ce guide est destiné à tout public soucieux de son développement personnel, mais il est tout particulièrement dédié aux vendeurs pour lesquels nous mettons en pratique notre méthode de travail au travers des 9 étapes dans la relation de vente.

Un professionnel de la vente va vous guider

Concernant l’auteur, Jean-Pierre DELOUCHE.

Ingénieur en Techniques de Commercialisation de Polytech’Lille, l’auteur a mis ses compétences au service de la Vente et du Management dans les grandes entreprises internationales de haute technologies. Depuis 2005, il anime au sein de l’institut des Techniques de Vente et de Management un laboratoire de recherche sur les techniques de communication. Il accompagne les entreprises High Tech dans leur efficacité commerciale au travers de conseils, formations commerciales et coaching. Fondateur de l’Institut des Techniques de Vente et de Management, véritable laboratoire pour évaluer les méthodes de vente et de Management, vous le retrouvez régulièrement dans les tribunes d’experts des revues spécialisées en techniques de vente et de management par Action Commerciale, Le journal du Net, Net PME, Manager-Go, Chef d’entreprise, Décision achat.
Avec ce livre, un Mentor sera à vos cotés.

Laissez-moi être votre mentor pendant quelques heures et je vous ferais gagner des années d’expérience. Vous allez bénéficier du meilleur de ce que j’ai pratiqué et découvert dans une méthode innovante, véritable machine à vendre vos idées.

Plus vite vous disposerez de ces atouts, plus vite vous augmentez vos chance de dépasser vos objectifs : 5% de nouvelles opportunités, 5% de marge, 5% de temps gagné.

Ce guide va être définitivement à vos côtés. Vous allez le consulter et appliquer ses conseils pour faire exploser vos résultats.

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Caractère du chasseur

vendredi, 28 septembre, 2012

Dans la série « Les 9 clés de la Personnalité » : article 9/41

Ce boulimique est toujours en action. Pour lui, l’univers est hostile mais il ne le craint pas, car la vie est un combat. Il se complet dans le difficile et ouvre en première ligne et souvent seul les voies du progrès. Il montre l’exemple pour engager les changements.

Le caractère du Chasseur

L’instinct du chasseur qui lutte pour sa survie est dans ses gènes.  Sa vie est un combat qu’il gagne avec âpreté, courage et détermination. Doté d’une formidable capacité à réaliser, ce fonceur privilégie l’atteinte du résultat, car il ne supporte pas l’échec. Ambitieux, il met tout en œuvre pour que ses projets aboutissent et que le succès soit reconnu et lui soit attribué. C’est un boulimique qui produit beaucoup. Comme il privilégie le résultat, parfois au détriment de la qualité, il ne rentre pas dans les détails. Comme il n’aime pas perdre de temps, il a horreur des groupes de réflexion et des analyses fouillées et va droit aux solutions. Très autonome, il excelle dans les tâches individuelles et s’insère difficilement dans le groupe. Cependant, par son exemplarité il entraine le groupe, car ce pionnier est la pierre angulaire pour réussir les changements. On le retrouve dans toutes les fonctions et il excelle dans les sports individuels extrêmes (alpinisme, marathon, triathlon, Xgames…)

Profil du Chasseur. Cet individualiste est en quête d’action permanente. Il est prêt à tout pour réussir et ne ménage pas ses efforts. Ses objectifs sont toujours ambitieux et gardant toujours espoir, il fait preuve d’une volonté acharnée pour la quête du résultat. Il ne supporte pas l’échec et est disposé à toutes les compromissions pour arriver au but.

Force vitale : l’Action.

« Ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est le difficile qui est le chemin

Il dispose d’une forte énergie vitale et on le voit toujours en mouvement. Il fait preuve de force d’énergie, de courage et d’endurance. A l’image de Mars, Dieu de la guerre, il symbolise la combativité, la témérité et l’initiative. Le feu qui coule dans ses veines (couleur rouge) symbolise la chaleur, la génération mais aussi la destruction. Mais c’est aussi celui de l’égocentrisme et de la tyrannie, car il fait tout pour éviter l’échec.

Le temps est un facteur important dans la réussite et il aimerait être à deux endroits au même instant.

Vers l’intégration

Désir : le Succès

Le succès est le couronnement de sa réussite et les symboles de la reconnaissance récompensent ses efforts sous forme de trophée, voyages et cadeaux.  Il est sensible à la projection de ces récompenses.

Il aime se fixer des objectifs ambitieux (parfois trop élevés) et se bat pour être toujours le premier. Il veut être reconnu non par ce qu’il est mais par ce qu’il a fait. Tous les moyens sont bons pour y parvenir et il se préoccupe peu de l’image qu’il véhicule.

Qualité : la Volonté

Le chasseur dispose de la capacité d’accomplir de façon consciente et intentionnelle. La volonté est la mère de la persévérance pour avancer fermement dans la voie qu’il a choisie, malgré les dangers qui jalonnent sa route. Face aux obstacles et aux forces hostiles, il redouble de courage sans rejeter toute la faute sur le destin.(Je n’ai pas de chance, C’est trop difficile, La période n’était pas favorable…) qui n’y est pour rien;


Vertu : l’Espérance

La volonté d’atteindre l’objectif crée une expectation et la confiance dans l’avenir est son chemin spirituel qui le pousse à l’auto motivation qui déclenche la volonté d’action.





Attitude : l’Assertivité

Il a une vision positive de la vie et agit avec conviction. L’assertivité ou affirmation de Soi consiste à présenter un comportement constructif. Il crée un rayonnement naturel pour développer sa crédibilité, gagner en autonomie et se sentir émotionnellement apaisé.


Vers la régression

Peur : l’Echec

Son désir immense de victoire lui rend l’échec insurmontable et il ne tolère aucune résistance à son objectif. Aussi, il mettra en place tous les plans de contournement pour arriver à ses fins.  La fin justifie les moyens et il n’hésite pas à utiliser le plan B.

Défaut : la Vanité

Il est conscient de ses forces, mais la fierté de ce qu’il réalise enfle son égo. Ce premier de la classe indispose par ses fanfaronnades et son manque de modestie qui le font paraître prétentieux. Mais n’est ce pas cette prétention qui alimente ses objectifs ambitieux ?




Système de défense : le Mensonge

Le combattant n’aime pas perdre et il est très mauvais joueur ! Mis au pied du mur, il refuse d’accepter la perspective de l’échec et utilise tous les stratagèmes de contournement par le mensonge, la tricherie, la dissimulation. Il s’en remet à son propre pouvoir pour faire bouger les règles. Il mesure l’écart qui le sépare par rapport à ce qu’il attendait et comment le combler.  Il utilise des tactiques de séduction, de déstabilisation et de détournement pour avoir raison

Attitude négative : la Manipulation

Le refus de voir son désir altéré quand il a le sentiment que les règles du jeu n’ont pas été respectées et qu’il a été trompé le conduit à masquer la réalité.  La manipulation est une stratégie défensive en réponse à un danger extrême. Il compte sur lui-même (indépendance) pour obtenir réparation et tirer avantage de la situation. Il a un grand talent à dissimuler ses véritables intentions. Il ne s’attaque pas au vrai problème, mais utilise des biais psychologiques en s’attaquant aux valeurs. Il utilise la séduction, le mensonge et la ruse comme arme de représailles. Il joue sur le sentiment de l’autre pour obtenir gain de cause. Il utilise la menace et les attaques personnelles et remet en cause l’intégrité de son interlocuteur qu’il considère comme un ennemi. Il transfère tout le poids de la responsabilité sur l’autre et suscite la peur chez l’autre et son comportement peut être sournois. Il crée une ambiance de suspicion, d’individualisme en laissant colporter des rumeurs. Il utilise la polémique, la culpabilisation, la fausse information, l’omission pour masquer ses échecs.

Comment le gérer

Il n’aime pas perdre son temps et aime aller droit au but et il s’impatiente quand les choses ne vont pas assez vite. C’est un fonceur qui agit dans la précipitation et qui attend des réponses dans l’urgence car il a tendance à confondre vitesse et précipitation. Il a donc tendance à mettre la pression très rapidement. Avec lui, il faut-être très réactif à ses demandes et montrer son enthousiasme pour apporter rapidement des solutions. Il a besoin de signes immédiats et concrets pour lui signifier que la situation est prise en main. Il est bon de lui fournir un planning qui borne les limites de résolution.

Il est prêt au mensonge pour masquer l’objectif non atteint, ce qui l’incline à manipulation. Il sait être très dur si les autres entravent sa réussite ou n’y contribuent pas. Il sait faire des concessions sans commune mesure, trop content de conclure un accord. Il ne prend pas toujours en compte les attentes et les difficultés des autres

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Caractère de l’éleveur

vendredi, 31 août, 2012

Dans la série « Les 9 clés de la Personnalité » : article 8/41

L’homme se sédentarise il y a plus de 3000 ans quand il découvre la culture et l’élevage. Il comprend qu’il est soumis au rythme des saisons et il apprend à ne pas contrarier la nature. On ne lutte pas contre les forces supérieures. L’homme vit dans un ordre immuable et aucun changement ne doit perturber cet équilibre.

Le caractère de l’Eleveur

Il recherche dans la stabilité de l’ordre établi la paix et l’harmonie. Comme le changement est pour lui une source de conflits, il se mure dans l’immobilisme pour éviter des décisions qui pourraient provoquer des ruptures avec l’ordre établi. Il n’aime pas dire « Non ! », alors, il manifeste son opposition par sa force d’inertie. Grand travailleur, les tâches répétitives et routinières lui conviennent bien. Il s’épanouit dans la tache au service d’un groupe ou d’une collectivité comme agriculteur, fonctionnaire, policier, militaire, employé, ouvrier.

Profil de l’Eleveur. Ce conservateur a un sens aigu du devoir. Il maintient l’ordre établit et agit avec humilité en veillant à ne pas contrarier l’équilibre existant et en évitant les conflits. S’il s’avère impuissant pour y parvenir, il s’emmure dans l’inaction et la résistance au changement, se soumettant aux forces supérieures.

Force vitale : le Devoir.  « Ne changeons rien ! »

L’homme est un animal grégaire qui vit selon des règles. Le rôle de l’homme est de perpétuer les traditions sans jamais les transgresser, et le changement est le plus grand des dangers. Il fait preuve d’une grosse résistance au changement pour préserver l’harmonie au sein du groupe. Son sens du devoir en fait le gardien de notre société. C’est sa stabilité qui fait sa force. Il s’emploie à préserver l’équilibre du monde et à maintenir un consensus dans une exécution scrupuleuse des tâches pour maintenir l’ordre établi. Il répond à la nécessité morale de satisfaire à des normes sociales, à la stabilité de l’ordre établi, au besoin d’appartenance. L’individu a besoin de se sentir en sécurité, d’être rassuré, mis en confiance, informé. Il agit dans la crainte de représailles.

L’Orange, tonalité chaude et brillante reflète l’attachement aux racines, à la terre, un équilibre fragile et la nécessité de contrôler ses impulsions. Il traduit le besoin de confort et de sécurité.

Vers l’intégration

Désir : la Normalité

La normalité est ce qui est conforme à ce dont on a l’habitude, ce qui ne surprend, ne dérange ni n’attire la curiosité. Cette notion vague est propre à chaque personne et selon le groupe auquel il appartient. Une chose normale se reporte au standard, à ce qui passe inaperçu, alors qu’une chose anormale éveille l’attention et est facilement retenue par le cerveau.



Qualité : l’Humilité

Humilité prend sa racine dans le mot latin humus (terre).

L’humilité est généralement considérée comme la qualité de celui qui se voit lui-même de façon réaliste, et, à un degré absolu, tel que l’univers le voit. L’humilité s’oppose à toutes les visions déformées que l’on peut avoir de soi-même (orgueil, égocentrisme, narcissisme, dégoût de soi). L’humilité n’est pas une qualité innée chez l’homme, on considère communément qu’elle s’acquiert avec le temps, le vécu et qu’elle va de pair avec une maturité affective ou spirituelle, elle s’apparente à une prise de conscience de sa condition et de sa place au milieu des autres et de l’univers. Elle n’est pas forcément liée à la manière dont on se montre aux autres, ainsi la modestie n’est pas une forme d’humilité mais plutôt une « démonstration » d’humilité que peut tout-à-fait réaliser une personne dépourvue d’humilité.

De même, la fierté n’est pas incompatible avec l’humilité, on peut être fier de soi pour ce qu’on a réalisé, justement parce que nous avons assez d’humilité pour prendre conscience que l’on a fait beaucoup pour ce qu’on est. L’humilité peut signifier le sentiment d’être petit par rapport au monde qui nous entoure. Une attitude par laquelle on ne se place pas au-dessus des choses ou des autres et par laquelle on respecte ce dont la providence nous a gratifiée.

Vertu : la Prudence

C’est l’homme de la Terre élément passif et yin s’oppose au ciel qui la couvre. La Terre est la matrice, notre fondement. Elle apporte la stabilité. La terre est fixe, stable, immuable. Elle est le résultat d’une très lente transformation air eau, feu. Pourtant, elle est en perpétuel conflit entre les sommets des montagnes (l’élévation, la conscience) et les mondes souterrains ou les abîmes (l’inconscient). Elle conduit à sauvegarder le passé et ses traditions. C’est le symbole de la prudence, la persévérance jusqu’à l’acharnement. La prudence dispose de la raison pratique à discerner en toute circonstance le véritable bien et à choisir les justes moyens de l’accomplir. C’est la principale des quatre vertus énoncées par Platon (avant la justice, le courage et la continence) qui procurent facilité, maîtrise et joie pour mener une vie moralement bonne.

Attitude : la Coopération

La Coopération s’appuie sur la volonté de construire ensemble. C’est la seule voie positive vers un succès commun. Cette stratégie sous entend de s’intéresser suffisamment à l’autre et bien comprendre ses attentes afin de rechercher le consensus (mot latin qui signifie « accord », au sens de «sentiment commun»), en évitant tout conflit. Le consensus est le résultat obtenu par l’emploi d’une méthode de prise de décision qui prend en compte l’opinion exprimée par chacune des parties en présence. Elle s’efforce d’entériner un choix susceptible de recueillir un accord unanime ou quasi-unanime, voire reposant sur le constat de l’absence d’une opposition réelle.

Vers la régression

Peur : le Conflit

Le mot conflit fait référence à un rapport de forces se manifeste par un climat de tension extrême, de confrontation et de luttes intenses entre personnes, entre groupes, entre organisations via l’emploi de la force sur le terrain. Pour ce type, le conflit rompt l’harmonie du temps et mène au chaos et au désordre. Les choses ne peuvent changer que par une lente maturation et en dehors de toute révolution.



Défaut : la Paresse

Le changement inhibe tout désir d’action. La paresse provient d’un manque d’envie de faire quelque chose et conduit à une propension à ne rien faire. Ce manque d’appétit à agir est lié à un manque de mobiles ou une perte de « raisons de vivre ». La paresse est bien souvent la source de la procrastination. Ce n’est pas la fatigue qui empêche le paresseux d’agir mais plutôt le transfert des actes dans l’imaginaire qui finit par convertir la volonté elle-même. Le paresseux n’est pas enviable, il est généralement conscient de son état, sait ce qu’il devrait faire mais ne le fait pas. Agir lui semble un effort titanesque qu’il convertit en culpabilité de ne pas avoir fait ce qu’il s’était promis de faire.  Le paresseux s’épuise dans ce combat intérieur.

Système de défense : la Passivité

En situation de changement, il opte pour la résistance passive. Tant que les choses ne sont pas stabilisées, il est urgent d’attendre !

Ce type fait parti des derniers adhérant aux nouvelles procédures, aux nouveaux produits, aux nouvelles pensées. La passivité provoque bien souvent un isolement social, l’individu se désolidarisant du groupe.



Attitude négative : la Soumission

Le mot soumission décrit un rapport entre deux entités dont l’une influence le comportement de l’autre. La soumission est généralement librement consentie pour préserver l’ordre établi. Les expériences de soumission à l’autorité (expérience de Milgram) expliquent la montée des régimes totalitaires. La soumission s’accompagne d’une mésestime de Soi, d’un manque de confiance et de victimisation (« ah dans le temps… !»)


Comment le gérer

L’Eleveur est d’un caractère facile, loyale et discipliné. Il a besoin d’être orienté, dirigé, sécurisé. Mais il est réfractaire à la nouveauté et aux perturbations. Il faut lui montrer que ce qu’on lui propose s’inscrit dans la continuité de l’ordre établi.

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Caractère du meneur

vendredi, 22 juin, 2012

Dans la série « Les 9 clés de la Personnalité » : article 7/41

Personnage charismatique, le Meneur d’hommes obtient le maximum de son entourage. Son prestige renforce sa crédibilité et en impose. Il cherche à étendre son territoire ou au moins à le préserver.

La préservation de son territoire est essentielle, il recherche une ascendance sur les autres, marque du pouvoir. Il développe sa dimension charismatique à travers son intérêt pour les autres dans le « faire faire ». Ses désirs sont immenses et il a besoin des autres pour exister et leur donner réalité. Le meneur est doté d’une forte constitution physique. Mu par la puissance et le courage, il considère la vie comme un combat pour défendre ses vérités, la quête de pouvoir en est le moyen. Il a horreur de montrer ses faiblesses et réagit par arrogance ou la colère. Il se soumet au pouvoir si les idées sont conforme aux siennes, sinon il s’y oppose et les transgresse. Ce peut-être un contradicteur virulent. On le retrouve dans les différentes fonctions du management.

Profil du Meneur. Son ascendance naturelle sur les autres nourrit son désir de prestige. En situation difficile, il redoute de montrer ses faiblesses. Pour atteindre ses objectifs, il fait preuve de courage, et il s’engage. C’est ainsi que se développe son charisme. Si le rapport de force s’inverse, il fait preuve d’arrogance et il se met en colère dans les situations difficiles jusqu’à devenir agressif.

Force vitale : le Pouvoir. « Vous pouvez le faire »

Ce séducteur a besoin d’influencer, de fasciner par son comportement et ses discours, à l’instar du soleil qui rayonne, réchauffe et dont sa lumière indique la voie. Il symbolise la vitalité, le renouveau car il aime le changement.

La couleur jaune du soleil marque la volonté, la croissance, la loyauté, la franchise. C’est aussi le symbole de l’estime et de la confiance en soi qui apporte la puissance.

Il est directif et autoritaire s’il reste sous l’influence du reptilien, délégatif s’il s’ouvre au mental et coopératif sous l’influence du limbique.

Vers l’intégration

Désir : le Prestige

La quête de pouvoir nourrit son désir de prestige et de grandeur. Cet artefact de l’autorité renforce son influence sur les autres et lui lègue une légitimité naturelle de commander et d’être obéi. Cette légitimité s’appuie soit sur ses attitudes (reptiliennes), soit sur ses connaissances (mentales), soit sur ses compétences (émotionnelles).


Qualité : le Courage

Le courage est un trait de caractère qui désigne la capacité de se montrer fort pour surmonter le danger et l’adversité. Le meneur ne craint pas les situations conflictuelles, les provoque parfois et n’hésite pas à se mettre en danger. C’est cette qualité qui lui donne son aptitude au changement. La propension à affronter le danger a fait du courage une vertu masculine.


Vertu : l’Honneur

L’honneur est une marque de considération attachée elle aussi à la vertu et au mérite. Consécutivement, l’honneur est donc une forme d’estime dont on jouit après le combat comme une récompense. Pour bénéficier de l’honneur, il fallait donc avoir combattu. L’honneur se gagne par des actes admirés par le groupe par l’engagement dans l’action. L’engagement s’appuie sur son courage mais aussi sur le sens de la loyauté et de la franchise. Il respecte le contrat moral de dire ce qu’on fait (les grands leaders ont des objectifs clairs) et de faire ce qu’on dit.


Attitude : le Charisme

Le charisme est la qualité d’une personne qui séduit, influence les autres par ses discours, ses attitudes, son tempérament, ses actions. Un caractère charismatique puissant fascine, trouble et neutralise le jugement d’autrui jusqu’au limite de la manipulation. Selon Weber, le charisme est la croyance d’une qualité supérieure qui confère le statut de chef.



Vers la régression

Peur : la Lâcheté

La lâcheté désigne de manière générale le manque de fermeté ou le défaut de courage f dans le cadre d’un combat supposé juste ou nécessaire (désertion, trahison), le refus de se défendre ou de défendre autrui (non-assistance à personne en danger), ou encore de combattre sans suivre des règles de combat honorable (avec des armes inégales). Le Meneur se refuse à la Lâcheté pour ne par montrer ses faiblesses. Il mettra tout en œuvre pour l’éviter quitte à s’engager dans des combats suicidaires. Renoncer ou montrer ses failles entamerait son Prestige.

Défaut : l’Arrogance

L’Arrogance est une forme d’Orgueil qui se manifeste de façon hautaine et méprisante. C’est une opinion très avantageuse, le plus souvent exagérée, qu’on a de sa valeur personnelle aux dépens de la considération due à autrui, à la différence de la fierté qui n’a nul besoin de se mesurer à l’autre ni de le rabaisser. Elle marque une carence ou défaut d’humilité. Elle donne le sentiment d’être plus important et plus méritant que les autres, de ne rien devoir à personne, ce qui se traduit par un mépris pour les autres.

Système de défense : l’Agressivité

L’agressivité est un comportement omniprésent chez les espèces animales qui provient de la tendance naturelle à obtenir ou protéger un territoire dès lors qu’il est en danger. C’est une attitude courante qui se reconnaît par la violence verbale et parfois physique pour soumettre l’autre à son dictat.

Elle est la mère de la colère est considérée comme une émotion secondaire à une blessure, à un manque, une frustration. Elle est l’affirmation de sa personne et sert au maintien de son intégrité physique et psychique. Parce qu’elle peut faire souffrir celui qui l’exprime, elle peut être considérée comme une passion. La colère peut inspirer la crainte par le pouvoir et la volonté qu’elle procure.

Attitude négative : la Domination

La soif du pouvoir peut se traduire par des comportements tyranniques.

La surestime de Soi modifie le rapport à l’autre « Je vaux mieux que Lui ». cela se manifeste par le principe de Peter de deux façons différentes : soit j’envisage l’autre de manière condescendante pour aider l’autre “Tu as des difficultés, laisse moi t’aider“, soit d’une manière hautaine voire agressive “Vous êtes des incapables, poussez-vous je vais le faire”.

L’arrogance et la dévalorisation de l’autre conduit à une opposition. Elle place l’autre dans une position d’infériorité et engendre chez la personne soumise un ressentiment qui va s’exprimer sous forme de dédain, de mépris qui pousse à désobéir et l’irrespect. Le Meneur va y répondre par la colère, renforçant ainsi son comportement agressif et son impulsivité.

Comment le gérer

Le rapport avec le meneur est subtil. Vous lui serez utile si vous pouvez contribuer à étendre ou préserver son pouvoir. Montrez lui vos compétences afin de vous maintenir sur un plan d’égalité, mais sans faire de l’ombre à son territoire.

Les situations critiques sont pour lui une aubaine car elles lui offrent l’opportunité de marquer son territoire. Il réagit assez naturellement de façon agressive et péremptoire pour mettre l’autre en situation d’infériorité. Forte personnalité, il faut éviter de rentrer dans son jeu, dans un rapport de force ou dans la victimisation. C’est un type binaire qui sait facilement dire NON. Il aime la joute et respecte ceux qui savent se faire respecter. Il s’agit donc de traiter le litige de façon rationnelle et efficace sans rentrer dans le jeu psychologique de surenchère.


Sommaire « les 9 cles de la Personnalité»


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Les ingredients de la personnalité

dimanche, 17 juin, 2012

Dans la série « Les 9 clés de la Personnalité » : article 6/41

La personnalité est sans doute un des systèmes le plus complexe et sa modélisation ne peut-être qu’une esquisse de la réalité. Il n’est nullement dans les intentions de la caractérologie de réduire la Personnalité à une seule composante, mais de se doter des outils de compréhension.

Comprenons nous-bien. La Personnalité est bien trop spécifique pour la décrire grossièrement. Mélange d’un dosage subtil, la personnalité est un savant dosage des 9 types de caractères que cette série se propose d’approfondir. Il s’en dégage cependant un caractère majeur qui conduit l’axe directeur. Cet axe est tempéré par des composantes secondaires et mineures. L’alliage des trois premières composantes fournit une bonne approximation de la Personnalité.

L’approche de la Caractérologie est similaire à celle de la chromatographie utilisée en chimie afin de décomposer un produit en éléments de base. Cette décomposition en éléments cohérents apporte une méthode d’analyse rigoureuse.

Les Ingéredients de la Personnalité. Les ingrédients de la Personnalité est un alliage subtil des composantes des 9 types de caractères. Il en ressort un caractère majeur, un caractère secondaire et un caractère mineur. Tous les composants inférieurs à 11% tempèrent son orientation selon les circonstances.

La Personnalité équilibrée serait constituée de chacun des composants à dose égale (11%). Il se dégage chez chacun une composante dominante qui se développe particulièrement en fonction du contexte socioprofessionnel. Un homme de Pouvoir au travail peut se comporter comme Troubadour dans son milieu familial.

Il est a noté que la décomposition évolue dans le temps. La Personnalité n’est pas la même à 20 ans, à 40 ans ou à 60 ans. Sa vision de la vie et ses nécessités évoluent. Elle met alors en œuvre des moteurs de vie différents. Un tempérament chasseur à 20 ans peut évoluer comme meneur à 40 ans dans des fonctions de Management. Et puis à 60 ans, il peut souhaiter profiter de la vie ou bien se plonger dans des travaux de recherche.

La caractérologie n’est pas une boite de Pandore. C’est une boite à outils qui nous aide à mieux se comprendre pour mieux comprendre les autres. L’analyse de chacune des composantes est une manière d’appréhender le comportement humain.

Je vous donne rendez-vous pour la prochaine lettre qui présentera le profil du meneur.

Personnalité, Caractère ou Tempérament ?

Ce guide aborde la Personnalité par la connaissance du caractère. Mais comment distinguer Caractère, Tempérament et Personnalité ?

Voici ci-dessous quelques définitions issues d’un précédent guide « Le code de la Personnalité » disponible sur ce site. Pour mémoire, ce guide développe la modélisation de la personnalité selon ses différentes composantes.

Le Code de la Personnalité. La Personnalité est un système complexe dont les composantes interagissent en fonction de l’environnement. L’ensemble des composants est développé dans le guide « Le code de la Personnalité » disponible sur ce site.

Le tempérament

Le tempérament correspond aux paramètres déterministes qui appartiennent en totalité au sujet.  Le tempérament désigne la constitution physique et l’ensemble des dispositions organiques innées du sujet. Le tempérament est la base physique dont le caractère émerge, plaçant une empreinte digitale identifiable sur les attitudes de chaque individu et leurs actions.  Ces facteurs peuvent être observés dès la prime jeunesse – quelques traits de caractères plus tôt que d’autres – longtemps avant que l’expérience individuelle ou le contexte social aient eu le temps de modifier la personne.

Le caractère

Le caractère est la forme émergente, qui se développe par l’interaction du tempérament et de l’environnement. Le caractère du sujet tient compte à la fois de son tempérament, mais également des facteurs extérieurs et des connaissances qui sont pris en considération dans la construction de son propre système de valeurs. Le caractère est l’ensemble des traits qui singularise la personnalité et distingue une personne d’une autre. Les traits de caractère définissent la structure des dispositions psychologiques individuelles

La personnalité

La personnalité compose l’ensemble des caractéristiques d’une personne, qui définissent son individualité et permettent de la distinguer de tout autre être humain (caractéristiques physiques et mentales). La personnalité est l’interaction entre le tempérament, le dosage des différents types de caractères et son milieu social. La personnalité est un ensemble d’aptitudes, de comportements, dont l’unité et la permanence constituent l’individualité, la singularité de chacun. Si certaines caractéristiques nous sont propres, notre personnalité s’enrichit de nos expériences qui conditionnent nos attitudes.

La psychologie de groupe

La personnalité du sujet tient compte de son environnement. Les Groupes de référence vont influencer l’évaluation, les aspirations, et finalement le comportement de la Personnalité (Primaire : famille, cercles d’amis, puis secondaire : syndicats, religieux…). Comprendre le milieu socio culturel de son interlocuteur (ses origines, son cursus de formation, ses origines familiales, les groupes de références auxquels il se rattache, la pratique de ses loisirs, ses valeurs morales) facilite grandement la compréhension de ses motivations.

La culture est le processus par lequel les valeurs, les normes et les aptitudes sont transmises par les membres d’un groupe social, conduisant à des comportements homogènes, voire des stéréotypes.

Les classes sociales constituent un ensemble de personnes qui partagent des valeurs communes et des centres d’intérêts proches, qui se reflètent sur le style de vie et sur le comportement.

Les Normes sont des références déterminées par la collectivité ou par un groupe.

Les valeurs sont les principes moraux, idéaux auxquelles le sujet ou un groupe se réfère et qui oriente son action. Elles sont influencées par les systèmes éthiques, moraux, religieux, politiques qui ont cours dans le groupe auquel le sujet appartient.

Les croyances sont issues de notre culture (religieuse, politique, morale), des groupes de références auxquels nous nous rattachons ou de nos propres expériences, les croyances représentent nos convictions, qu’elles soient positives ou négatives.

Attitudes

Le caractère de la personnalité forge le sujet à réagir de façon normalisée face à une situation. L’attitude est un état d’esprit qui répond à l’ensemble des opinions, des croyances, des idées, des individus et qui engendrent en général tels comportements et des prédispositions à agir de certaine manière. La prise de conscience et la volonté conduisent le sujet vers un changement d’attitude.

L’attitude exprime la place d’un individu, notamment par son statut social, la position d’un individu par rapport aux autres dans un système social. A chaque statut correspondent des rôles, c’est-à-dire des attitudes appropriés au statut (fierté, mépris, soumission, arrogance…).

Comportements

Le comportement est l’expression de l’attitude d’un sujet lors d’une mise en situation, d’un évènement extérieur subi ou d’une relation. Le comportement relève de la place occupée par le sujet. Le comportement est la vitrine de la personnalité, en tant que sa manifestation extérieure ; Il englobe les communications verbales et non verbales. Ils se manifestent dans les gestes, les expressions, les regards, les actes.

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