Dans la série « Les 9 clés de la Personnalité » article 18/41
Comment susciter l’attention de son interlocuteur sans l’indisposer ?
Avez-vous remarqué que lorsque vos amis reviennent de vacances, l’un évoque ce qu’il a mangé, l’autre ce qu’il a vu, un autre ceux qu’il a rencontré. La meilleure manière de bien communiquer est d’être centré sur le pôle d’attention de son interlocuteur…pour autant qu’on l’ait identifié !
Le sujet évoqué par chacun est révélateur de son caractère. Il confirme notre impression sur son type et nous offre l’opportunité d’une communication réussie.
Les 9 Pôles d’Attention. Chaque Caractère est naturellement sensible à un sujet qui lui est propre. Laissez-le l’aborder et vous découvrirez sa vraie nature !
1. Le Pouvoir
Le Meneur est sensible au statut social. L’homme de pouvoir aime faire référence aux personnages de haut rang ou des célébrités qu’il côtoie. C’est pour lui une façon de faire briller et reconnaître son pouvoir dans le monde. Placez- le sur le même rang et appuyez sur les connivences, la vision du futur.
- Du Pêcheur et des Poissons
Un Pêcheur n’eut pas plutôt jeté ses filets dans la mer, que les Poissons, gros et petits, y entrèrent en foule. Dès qu’ils s’y virent pris, ils cherchèrent à s’en retirer, mais tous n’eurent pas le bonheur d’échapper. Les petits passèrent fort aisément au travers des mailles, dont les ouvertures se trouvaient encore trop larges pour eux ; mais les gros n’en purent faire autant. Comme ils ne trouvaient partout que des issues trop étroites, ils restèrent au fond des rets, à la merci du Pêcheur, qui les y prit tous.
Esope, Fables
2. La tradition
L’homme de devoir ne parle surtout pas de lui car il aime rester dans l’ombre. Mais il est sensible à ce qu’il fait, au respect de l’ordre et de la tradition. Il aime les échanges conventionnels de partage, les sujets non impliquant qui font consensus…les loisirs, la famille, l’ambiance, la mécanique, la couture, les recettes, l’organisation, la discipline…
- L’éléphant
A sa naissance, les dompteurs du cirque attachent le petit éléphanteau à un poteau à l’aide d’une corde. L’éléphanteau va alors passer plusieurs jours à tenter de s’extraire de cette emprise pour redevenir libre. Mais trop petit il va sans cesse échouer. Jusqu’au jour où il va abandonner sa quête et se rendre à l’évidence, il ne peut se libérer. En grandissant, l’éléphant ne remettra jamais cette croyance en cause et c’est ainsi que des années plus tard, les dompteurs peuvent attacher un animal puissant et pesant plusieurs centaines de kilos de muscles à un simple petit poteau, sans courir le risque de le voir s’échapper.
3. Le Temps
Notre fonceur aime arriver le premier. Il vous relate le temps qu’il a mis pour son voyage. C’est souvent un boulimique qui aimerait être à deux endroits en même temps. Il veut maîtriser l’espace-temps. Comment faire gagner du temps sur le temps pour arriver plus vite au résultat ?
- Le temps et l’espace
La stratégie est la science de l’emploi du temps et de l’espace. Je suis, pour mon compte, moins avare de l’espace que du temps : pour l’espace, nous pouvons toujours le regagner. Le temps perdu jamais.
Napoléon
4. Les choses
L’Hédonisme aime qu’on lui parle de ce qui lui procure du plaisir. C’est un matérialiste qui aime parler de la matière qui apporte du plaisir. Gastronome, il aime parler de ce qu’il a mangé, d’œnologie. Les jeux, les objets, les voitures, la technologie sont des sources inépuisables de contentement, de confort, de jouissance.
- Le soufi et la noix de coco
Un singe sur un arbre jette une noix de coco à la tête d’un soufi.
L’homme la ramassa, but le lait, mangea la chair et fit un bol de la coquille.
5. Les Lieux
L’Artiste est en lien avec la nature et porte son regard critique. Il vous parle des lieux qu’il a aimés…ou pas en faisant partager ses impressions. L’esthétisme et l’originalité sont des sujets qui le touchent. Il aime ce qui est différent, ce qui est nouveau.
- Légende amérindienne
Dans une parabole amérindienne, le Créateur rassemble tous les animaux et leur dit:
«Je veux cacher quelque chose à l’homme jusqu’à ce qu’ils soient prêts pour cela. La prise de conscience que la création est leur propre réalité»
«Donnez-le moi. Je vais aller sur la lune », dit l’Aigle.
«Non, un jour, bientôt, ils vont y aller et le trouver. »
«Que diriez-vous du fond de l’océan?», demande le saumon.
«Non, ils le trouverez là aussi.
«Je vais l’enterrer dans les grandes plaines, dit le buffle.
«Ils vont bientôt creuser et le trouver là-bas.
«Mettez-le dans leur cœur, à l’intérieur d’eux-mêmes « , dit la taupe sage grand-mère.
«Ce sera ainsi», dit le Créateur, «c’est le dernier endroit où ils vont chercher».
6. Les Personnes
Le sauveur s’intéresse d’abord aux autres. Il se préoccupe de l’intérêt des personnes, de la famille, de leur santé, de leur évolution, de leurs humeurs, leurs caractères et attitudes.
- Une histoire simple de réflexion
À l’époque où un cornet de crème glacée coûtent beaucoup moins, un garçon de 10 ans est entré dans une boutique d’un café et s’assoit à une table. Une serveuse dépose un verre d’eau devant lui. «Combien pour un cornet de crème glacée? »
«Cinquante sous», répond la serveuse. Le petit garçon sort sa main de sa poche et compte sa monnaie.
« Combien coûte un cornet de crème glacée ordinaire ? » demande t’il ?
Certaines personnes sont maintenant en attente à une autre table et la serveuse était un peu impatiente. «Trente-cinq sous», dit-elle brusquement. Le petit garçon compte à nouveau les pièces de monnaie.
«Je vais prendre la crème glacée ordinaire» dit-il.
La serveuse apporte la glace, pose la note sur la table et s’en va.
Le garçon finit sa crème glacée, paye à la caisse et s’en va.
Quand la serveuse revient, elle a commence à essuyer la table, puis déglutit de surprise à ce qu’elle voit.
Là, posé proprement à côté du plat vide, trois pièces de 5 sous ont été déposés en pourboire.
Rajesh Setty
7. Les Procédures
Le prophète est en conflit entre le monde spirituel et le monde de la réalité. Soit il se préoccupe uniquement de sujets ésotériques, mystiques ou spirituels, soit il est relié au monde réel. Dans ce cas, c’est un procédurier qui analyse toutes les combinaisons pour atteindre le plus haut degré d’excellence. Il détaille pas à pas chaque étape d’un processus, remettant inlassablement en question chacune des décisions.
- Les 6 rats
Lors d’une expérience on a déposé 6 rats autour d’une piscine et mis la mangeoire sur un ilot au milieu de la piscine. La vie s’est rapidement organisée. 2 rats exploités allaient chercher la nourriture et se la faisait voler par les 2 rats exploiteurs. Un rat autonome distribuait ce qu’il avait en trop. Un rat qui ne savait pas nager servait de souffre douleur au groupe.
Ce qui est surprenant dans son expérience, c’est que lorsqu’on met 6 rats exploiteurs dans la même situation, le même scénario se renouvelle, et l’organisation se restructure en deux rats exploiteurs, deux rats exploité, un rat autonome et un rat souffre douleur.
8. Les Règles
Le Juge est toujours dans l’appréciation du bien et du mal et de la recommandation (ce qu’il faut faire). Il a besoin de peser, d’évaluer et fait références aux règles en vigueur, aux coutumes, aux normes du groupe. Il porte facilement des jugements de valeurs.
- Respectez les Lois de la nature
On met de l’huile dans une poêle et l’on fait chauffer gentiment. Un flux se forme de façon chaotique. On monte en température vers les 50/60 °C. Le flux se structure. A une température précise, les molécule s’agencent pour former un nid d’abeille avec des formes hexagonale qui s’emboitent les unes aux autres. Vous montez en température, rapidement l’harmonie de l’ordre disparait.
9. L’Information
Les propos du Savant sont centrés sur les idées, la connaissance, l’histoire, la genèse, les concepts. Il aime les propos philosophiques et les longs développements de pensées. Les sujets abordés peuvent-être éthérés et manquer de pragmatisme.
- Du Cuisinier et du Chien
Un Chien étant entré dans la cuisine, et épiant le temps que le Cuisinier l’observait le moins, emporta un cœur de Bœuf, et se sauva. Le Cuisinier le voyant fuir après le tour qu’il lui avait joué, lui dit ces paroles : » Tu me trompes aujourd’hui impunément ; mais sois bien persuadé que je t’observerai avec plus de soin, et que je t’empêcherai bien de me voler à l’avenir ; car tu ne m’as pas emporté le cœur ; au contraire tu m’en as donné. » Les pertes et la mauvaise fortune ouvrent l’esprit, et font que l’Homme prend mieux ses précautions pour se garantir des disgrâces qui le menacent.
Esope, Fables
Pour conclure
Parlez-moi de ce que j’aime entendre !
Le moyen le plus efficace de séduire son interlocuteur, c’est de lui parler de ce qu’il aime.
Sommaire « les 9 cles de la Personnalité»
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Jouez sur le Désir. Chaque type est mû par un désir puissant pour donner du sens à sa vie. Identifiez-le et vous l’impliquerez avec aisance dans la décision !
La quête de pouvoir nourrit son désir de prestige et de grandeur. Cet artefact de l’autorité renforce son influence sur les autres et lui lègue une légitimité naturelle de commander et d’être obéi. Cette légitimité s’appuie soit sur ses attitudes (reptiliennes), soit sur ses connaissances (mentales), soit sur ses compétences (émotionnelles).
Le succès est le couronnement de sa réussite et les symboles de la reconnaissance récompensent ses efforts sous forme de trophée, voyages et cadeaux. Il est sensible à la projection de ces récompenses.
La normalité est ce qui est conforme à ce dont on a l’habitude, ce qui ne surprend, ne dérange ni n’attire la curiosité. Cette notion vague est propre à chaque personne et selon le groupe auquel il appartient. Une chose normale est se reparte au standard, à ce qui passe inaperçu, alors qu’une chose anormale éveille l’attention et est facilement retenue par le cerveau.
«Ce qui est rare est beau. Un cheval borgne est rare. Donc un cheval borgne est beau». Sans doute cette distorsion de la pensée est-elle à l’origine de cette recherche d’originalité qui rend les choses uniques. C’est l’unicité qui donne de la valeur. C’est pourquoi les artistes cassent les codes par des apparences atypiques pour sortir des normes du groupe. Uranus symbolise le désir de rupture avec les traditions et le commencement de quelque chose de nouveau. Il est esprit, intuition et spontanéité, indépendance, progrès, originalité, ruptures, imagination, intuition, révolte, anarchie
Ce bon vivant est avide de tous les plaisirs de la vie. Si le plaisir est chez l’être vivant une sensation agréable et recherchée, elle est pour ce type toute la raison de son existence. Il la décline sous toutes ses formes (contentement, volupté, satisfaction, délices, régal, jubilation…) et dans tous les domaines (sexuel, alimentaire, relationnel, intellectuel, professionnel, parental, moral, civique). Le plaisir procure de la joie, émotion ou sentiment de satisfaction spirituelle, plus ou moins durable, et qui se rapproche de ce qui forme le bonheur.
La vérité est la qualité de ce qui est vrai. C’est la conformité de l’idée, de ce que l’on dit ou pense avec ce qui est réel et dont on peut apporter la preuve. Elle s’appuie sur un jugement pour arbitrer le vrai du faux. La pensée est dans le vrai quand elle est démontrée par un raisonnement et des preuves ou fausse si l’erreur peut-être démontré par un raisonnement similaire. Pour mettre en accord son jugement avec la réalité, il considère que la vérité est l’affirmation de ce qui existe ou la négation de ce qui n’existe pas.
La perfection caractérise un objet idéal qui réunit toutes les qualités et n’a pas de défaut. La perfection désigne aussi l’état d’accomplissement moral et spirituel auquel l’être humain serait destiné : un état de liberté totale et de félicité absolue auquel l’homme ne pourrait accéder que par un travail constant sur sa pensée, ses paroles et ses comportements. C’est un état d’esprit d’extrêmes exigences.

L’instinct du chasseur qui lutte pour sa survie est dans ses gènes. Sa vie est un combat qu’il gagne avec âpreté, courage et détermination. Doté d’une formidable capacité à réaliser, ce fonceur privilégie l’atteinte du résultat, car il ne supporte pas l’échec. Ambitieux, il met tout en œuvre pour que ses projets aboutissent et que le succès soit reconnu et lui soit attribué. C’est un boulimique qui produit beaucoup. Comme il privilégie le résultat, parfois au détriment de la qualité, il ne rentre pas dans les détails. Comme il n’aime pas perdre de temps, il a horreur des groupes de réflexion et des analyses fouillées et va droit aux solutions. Très autonome, il excelle dans les tâches individuelles et s’insère difficilement dans le groupe. Cependant, par son exemplarité il entraine le groupe, car ce pionnier est la pierre angulaire pour réussir les changements. On le retrouve dans toutes les fonctions et il excelle dans les sports individuels extrêmes (alpinisme, marathon, triathlon, Xgames…)
Profil du Chasseur. Cet individualiste est en quête d’action permanente. Il est prêt à tout pour réussir et ne ménage pas ses efforts. Ses objectifs sont toujours ambitieux et gardant toujours espoir, il fait preuve d’une volonté acharnée pour la quête du résultat. Il ne supporte pas l’échec et est disposé à toutes les compromissions pour arriver au but.
Il dispose d’une forte énergie vitale et on le voit toujours en mouvement. Il fait preuve de force d’énergie, de courage et d’endurance. A l’image de Mars, Dieu de la guerre, il symbolise la combativité, la témérité et l’initiative. Le feu qui coule dans ses veines (couleur rouge) symbolise la chaleur, la génération mais aussi la destruction. Mais c’est aussi celui de l’égocentrisme et de la tyrannie, car il fait tout pour éviter l’échec.
Le chasseur dispose de la capacité d’accomplir de façon consciente et intentionnelle. La volonté est la mère de la persévérance pour avancer fermement dans la voie qu’il a choisie, malgré les dangers qui jalonnent sa route. Face aux obstacles et aux forces hostiles, il redouble de courage sans rejeter toute la faute sur le destin.(Je n’ai pas de chance, C’est trop difficile, La période n’était pas favorable…) qui n’y est pour rien;
La volonté d’atteindre l’objectif crée une expectation et la confiance dans l’avenir est son chemin spirituel qui le pousse à l’auto motivation qui déclenche la volonté d’action.
Il a une vision positive de la vie et agit avec conviction. L’assertivité ou affirmation de Soi consiste à présenter un comportement constructif. Il crée un rayonnement naturel pour développer sa crédibilité, gagner en autonomie et se sentir émotionnellement apaisé.
Il est conscient de ses forces, mais la fierté de ce qu’il réalise enfle son égo. Ce premier de la classe indispose par ses fanfaronnades et son manque de modestie qui le font paraître prétentieux. Mais n’est ce pas cette prétention qui alimente ses objectifs ambitieux ?
Le combattant n’aime pas perdre et il est très mauvais joueur ! Mis au pied du mur, il refuse d’accepter la perspective de l’échec et utilise tous les stratagèmes de contournement par le mensonge, la tricherie, la dissimulation. Il s’en remet à son propre pouvoir pour faire bouger les règles. Il mesure l’écart qui le sépare par rapport à ce qu’il attendait et comment le combler. Il utilise des tactiques de séduction, de déstabilisation et de détournement pour avoir raison
Le refus de voir son désir altéré quand il a le sentiment que les règles du jeu n’ont pas été respectées et qu’il a été trompé le conduit à masquer la réalité. La manipulation est une stratégie défensive en réponse à un danger extrême. Il compte sur lui-même (indépendance) pour obtenir réparation et tirer avantage de la situation. Il a un grand talent à dissimuler ses véritables intentions. Il ne s’attaque pas au vrai problème, mais utilise des biais psychologiques en s’attaquant aux valeurs. Il utilise la séduction, le mensonge et la ruse comme arme de représailles. Il joue sur le sentiment de l’autre pour obtenir gain de cause. Il utilise la menace et les attaques personnelles et remet en cause l’intégrité de son interlocuteur qu’il considère comme un ennemi. Il transfère tout le poids de la responsabilité sur l’autre et suscite la peur chez l’autre et son comportement peut être sournois. Il crée une ambiance de suspicion, d’individualisme en laissant colporter des rumeurs. Il utilise la polémique, la culpabilisation, la fausse information, l’omission pour masquer ses échecs.
Il recherche dans la stabilité de l’ordre établi la paix et l’harmonie. Comme le changement est pour lui une source de conflits, il se mure dans l’immobilisme pour éviter des décisions qui pourraient provoquer des ruptures avec l’ordre établi. Il n’aime pas dire « Non ! », alors, il manifeste son opposition par sa force d’inertie. Grand travailleur, les tâches répétitives et routinières lui conviennent bien. Il s’épanouit dans la tache au service d’un groupe ou d’une collectivité comme agriculteur, fonctionnaire, policier, militaire, employé, ouvrier.
L’homme est un animal grégaire qui vit selon des règles. Le rôle de l’homme est de perpétuer les traditions sans jamais les transgresser, et le changement est le plus grand des dangers. Il fait preuve d’une grosse résistance au changement pour préserver l’harmonie au sein du groupe. Son sens du devoir en fait le gardien de notre société. C’est sa stabilité qui fait sa force. Il s’emploie à préserver l’équilibre du monde et à maintenir un consensus dans une exécution scrupuleuse des tâches pour maintenir l’ordre établi. Il répond à la nécessité morale de satisfaire à des normes sociales, à la stabilité de l’ordre établi, au besoin d’appartenance. L’individu a besoin de se sentir en sécurité, d’être rassuré, mis en confiance, informé. Il agit dans la crainte de représailles.
La normalité est ce qui est conforme à ce dont on a l’habitude, ce qui ne surprend, ne dérange ni n’attire la curiosité. Cette notion vague est propre à chaque personne et selon le groupe auquel il appartient. Une chose normale se reporte au standard, à ce qui passe inaperçu, alors qu’une chose anormale éveille l’attention et est facilement retenue par le cerveau.
Humilité prend sa racine dans le mot latin humus (terre).
La Coopération s’appuie sur la volonté de construire ensemble. C’est la seule voie positive vers un succès commun. Cette stratégie sous entend de s’intéresser suffisamment à l’autre et bien comprendre ses attentes afin de rechercher le consensus (mot latin qui signifie « accord », au sens de «sentiment commun»), en évitant tout conflit. Le consensus est le résultat obtenu par l’emploi d’une méthode de prise de décision qui prend en compte l’opinion exprimée par chacune des parties en présence. Elle s’efforce d’entériner un choix susceptible de recueillir un accord unanime ou quasi-unanime, voire reposant sur le constat de l’absence d’une opposition réelle.
Le mot conflit fait référence à un rapport de forces se manifeste par un climat de tension extrême, de confrontation et de luttes intenses entre personnes, entre groupes, entre organisations via l’emploi de la force sur le terrain. Pour ce type, le conflit rompt l’harmonie du temps et mène au chaos et au désordre. Les choses ne peuvent changer que par une lente maturation et en dehors de toute révolution.
Le changement inhibe tout désir d’action. La paresse provient d’un manque d’envie de faire quelque chose et conduit à une propension à ne rien faire. Ce manque d’appétit à agir est lié à un manque de mobiles ou une perte de « raisons de vivre ». La paresse est bien souvent la source de la procrastination. Ce n’est pas la fatigue qui empêche le paresseux d’agir mais plutôt le transfert des actes dans l’imaginaire qui finit par convertir la volonté elle-même. Le paresseux n’est pas enviable, il est généralement conscient de son état, sait ce qu’il devrait faire mais ne le fait pas. Agir lui semble un effort titanesque qu’il convertit en culpabilité de ne pas avoir fait ce qu’il s’était promis de faire. Le paresseux s’épuise dans ce combat intérieur.
En situation de changement, il opte pour la résistance passive. Tant que les choses ne sont pas stabilisées, il est urgent d’attendre !
Le mot soumission décrit un rapport entre deux entités dont l’une influence le comportement de l’autre. La soumission est généralement librement consentie pour préserver l’ordre établi. Les expériences de soumission à l’autorité (expérience de Milgram) expliquent la montée des régimes totalitaires. La soumission s’accompagne d’une mésestime de Soi, d’un manque de confiance et de victimisation (« ah dans le temps… !»)
La préservation de son territoire est essentielle, il recherche une ascendance sur les autres, marque du pouvoir. Il développe sa dimension charismatique à travers son intérêt pour les autres dans le « faire faire ». Ses désirs sont immenses et il a besoin des autres pour exister et leur donner réalité. Le meneur est doté d’une forte constitution physique. Mu par la puissance et le courage, il considère la vie comme un combat pour défendre ses vérités, la quête de pouvoir en est le moyen. Il a horreur de montrer ses faiblesses et réagit par arrogance ou la colère. Il se soumet au pouvoir si les idées sont conforme aux siennes, sinon il s’y oppose et les transgresse. Ce peut-être un contradicteur virulent. On le retrouve dans les différentes fonctions du management.
Ce séducteur a besoin d’influencer, de fasciner par son comportement et ses discours, à l’instar du soleil qui rayonne, réchauffe et dont sa lumière indique la voie. Il symbolise la vitalité, le renouveau car il aime le changement.
La quête de pouvoir nourrit son désir de prestige et de grandeur. Cet artefact de l’autorité renforce son influence sur les autres et lui lègue une légitimité naturelle de commander et d’être obéi. Cette légitimité s’appuie soit sur ses attitudes (reptiliennes), soit sur ses connaissances (mentales), soit sur ses compétences (émotionnelles).
Le courage est un trait de caractère qui désigne la capacité de se montrer fort pour surmonter le danger et l’adversité. Le meneur ne craint pas les situations conflictuelles, les provoque parfois et n’hésite pas à se mettre en danger. C’est cette qualité qui lui donne son aptitude au changement. La propension à affronter le danger a fait du courage une vertu masculine.
L’honneur est une marque de considération attachée elle aussi à la vertu et au mérite. Consécutivement, l’honneur est donc une forme d’estime dont on jouit après le combat comme une récompense. Pour bénéficier de l’honneur, il fallait donc avoir combattu. L’honneur se gagne par des actes admirés par le groupe par l’engagement dans l’action. L’engagement s’appuie sur son courage mais aussi sur le sens de la loyauté et de la franchise. Il respecte le contrat moral de dire ce qu’on fait (les grands leaders ont des objectifs clairs) et de faire ce qu’on dit.
Le charisme est la qualité d’une personne qui séduit, influence les autres par ses discours, ses attitudes, son tempérament, ses actions. Un caractère charismatique puissant fascine, trouble et neutralise le jugement d’autrui jusqu’au limite de la manipulation. Selon Weber, le charisme est la croyance d’une qualité supérieure qui confère le statut de chef.
La lâcheté désigne de manière générale le manque de fermeté ou le défaut de courage f dans le cadre d’un combat supposé juste ou nécessaire (désertion, trahison), le refus de se défendre ou de défendre autrui (non-assistance à personne en danger), ou encore de combattre sans suivre des règles de combat honorable (avec des armes inégales). Le Meneur se refuse à la Lâcheté pour ne par montrer ses faiblesses. Il mettra tout en œuvre pour l’éviter quitte à s’engager dans des combats suicidaires. Renoncer ou montrer ses failles entamerait son Prestige.
L’Arrogance est une forme d’Orgueil qui se manifeste de façon hautaine et méprisante. C’est une opinion très avantageuse, le plus souvent exagérée, qu’on a de sa valeur personnelle aux dépens de la considération due à autrui, à la différence de la fierté qui n’a nul besoin de se mesurer à l’autre ni de le rabaisser. Elle marque une carence ou défaut d’humilité. Elle donne le sentiment d’être plus important et plus méritant que les autres, de ne rien devoir à personne, ce qui se traduit par un mépris pour les autres.
L’agressivité est un comportement omniprésent chez les espèces animales qui provient de la tendance naturelle à obtenir ou protéger un territoire dès lors qu’il est en danger. C’est une attitude courante qui se reconnaît par la violence verbale et parfois physique pour soumettre l’autre à son dictat.
La soif du pouvoir peut se traduire par des comportements tyranniques.
Figure : Les 9 types de caractère. Les 3 tempéraments Sens, Emotions, Mental se déclinent en 3 centres d’intérêt (Pour Soi, pour un Projet, pour les Autres), décrivant ainsi 9 types de caractères.
L’homme est un animal grégaire qui vit selon des règles. Le rôle de l’homme est de perpétuer les traditions sans jamais les transgresser, et le changement est le plus grand des dangers. Il fait preuve d’une forte résistance au changement pour préserver l’harmonie au sein du groupe. Son sens du devoir en fait le gardien de notre société. C’est sa stabilité qui fait sa force. Il s’emploie à préserver l’équilibre du monde et à maintenir un consensus dans une exécution scrupuleuse des tâches pour maintenir l’ordre établi.
On retrouve l’instinct du chasseur qui lutte pour sa survie. La vie est un combat qui se gagne avec âpreté, courage et détermination. C’est ainsi que naissent les pionniers qui ouvrent les nouvelles voies, les sportifs en quête des sommets.
Cet individualiste est un esthète qui cherche à se différencier de tous les autres. Il ressent les choses de l’intérieur. C’est un créatif qui construit un nouveau monde.
Son bonheur passe par celui des autres. C’est un altruisme qui est préoccupé d’apaiser les souffrances du monde. L’amour de l’homme est son premier moteur.
L’homme est en perpétuelle quête intérieure, à la recherche d’un idéal jamais atteignable. A l’image des cauchemars dans lesquels le rivage s’éloigne dès qu’on s’en approche, cette quête de perfection le laisse toujours insatisfait. Il a besoin de prendre son temps et doit lutter contre la procrastination pour remettre ses résultats, car la Perfection n’est jamais atteinte.
Ce caractère a besoin d’évaluer le pour et le contre pour donner son jugement dans un esprit d’équité. Défenseur des causes désespérés, il lutte contre les inégalités.
Connaître tous les mystères du monde, accumuler le savoir de l’humanité, modéliser la connaissance. Tel est l’aspiration de cet encyclopédiste qui accumule l’information.
Les trois pôles d’intérêts. Le tempérament prédispose à un intérêt pour Soi, pour les Autres ou pour un Projet. 
Coupe des trois cerveaux. Un des trois types cerveaux reptiliens, limbique et néocortex est prédominant dans le tempérament d’une personnalité. C’est lui qui oriente son mode de vie.