Il n’y a pas de voyage réussi sans une préparation minutieuse. Prenez le temps de vous poser pour comprendre où vous souhaitez aller, définir votre itinéraire et vos atouts pour parvenir à bon port. Exploitez chacune des 9 facettes de vos caractères pour réussir votre voyage !
Organisez-vous. Avant de foncer tête baissée, prenez le temps de préparer vos combats. Qu’est-ce qui est important pour vous ? Quelle stratégie pour y parvenir et quelles tactiques à mettre en œuvre ? Vous pouvez alors l’exécuter en concentrant vos forces sur l’essentiel. Mais sachez prévoir un plan B pour contourner les aléas qui se présenteront et faites preuve d’imagination. Votre plan a toutes les chances de réussir s’il est centré sur des préoccupations sincères et fondées. Mais soyez patient car les meilleures intentions se retournent bien souvent sur celui qui les génère. Prenez le temps de mesurer l’écart qui vous sépare de l’objectif et contrôler la mise en œuvre à chaque étape.
1. Fixez-vous des objectifs ambitieux.
«Quand le Sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt».
Définir là où vous entendez aller est le plus sûr moyen de réussir de grands projets.
Prenez le temps de comprendre vos priorités, d’évaluer la hauteur de la barre en fonctions de vos moyens, ainsi que les étapes pour y parvenir. Un bon objectif est SMART : Il est Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et défini dans le Temps.
De l’Astrologue
Un Astrologue contemplait les astres en marchant : il eût beaucoup mieux fait de regarder à ses pieds ; car tandis qu’il lève les yeux et les tient toujours fixés vers le ciel, voici que sans voir un puits qu’on avait creusé sur son chemin, il en approche, et de si près, qu’il s’y précipite et s’y noie.
Esope, Fables
2. Suivez un plan précis et exécutez le jusqu’au but final.
«Quand je suis pressé, je m’assoit et je réfléchis».
Avant de vous lancer tête baissée dans un projet, commencez à étudier tous les chemins d’accès.
Sans plan établi, nous sommes comme le bateau dans la tourmente balloté au gré des éléments. Le capitaine avisé a su prendre la météo et choisir une route plus calme.
Dans la mythologie grecque, les dieux sont censés connaître l’avenir dans ses moindres détails. Les hommes, eux, victimes du destin et piégés par leurs émotions, ne perçoivent que les dangers immédiats. Il faut se garder de planifier avec le cœur mais avec l’esprit. Si vous projetez plusieurs étapes à l’avance et que vous respectez un plan précis de toutes vos actions jusqu’à la fin, vous êtes moins soumis à vos émotions et à la tentation d’improviser.
Les Dieux de l’Olympe
Observant les actions humaines du haut de leur nuage, ils voient par quoi se concluront les grands rêves qui mènent au désastre et à la tragédie. Ils rient de notre incapacité à dépasser l’instant présent et se moquent de nos erreurs.
3. Concentrez vos forces.
Soyez toujours dans le « Tempo ».
Les taches à exécuter ne son jamais linéaires.
Les efforts seront intenses à certains moment du cycle puis faibles sur de longues périodes. Concentrez votre énergie sur l’essentiel sans vous disperser dans les moments vitaux
Du Mulet et du Loup
Le Mulet voyant un Loup venir à lui, et craignant d’être pris, feignit d’avoir une épine au pied et d’être fort tourmenté du mal que lui causait cette épine. -«Hélas ! mon ami, dit-il en s’adressant au Loup, je ne puis résister à la violence de la douleur que je sens ; mais puisque mon malheur veut que je sois bientôt dévoré par les oiseaux de proie, je te prie, avant que je meure, de m’arracher cette épine que j’ai au pied, afin que j’expire plus doucement.» Le Loup consentit à lui rendre ce bon office, et se mit en posture. Alors le Mulet lui donna un si grand coup de pied, qu’il lui enfonça le crâne, lui cassa les dents, et se mit à fuir. Le Loup se voyant dans un état si pitoyable, ne s’en prenait qu’à lui-même.
-«Je le mérite bien, disait-il ; car de quoi est-ce que je me mêle ? Pourquoi ai-je voulu m’ingérer mal à propos de faire le Chirurgien, moi qui ne suis qu’un Boucher ?»
Esope, Fables
4. Soyez flexible
Le vrai chemin n’est jamais la ligne droite.
Le meilleur plan ne vous affranchira jamais des impondérables de la vie. Faites preuve de souplesse pour vous adapter aux imprévus.
Adoptez une posture positive au changement pour vous préparer à accepter tous les aléas qui se présenteront immanquablement. Comme le roseau, faites preuve de souplesse pour vous y adapter.
Prévoyez à chaque imprévu un plan B, un itinéraire secondaire, réduire la voilure. C’est votre réactivité qui réduira l’impact de ces impondérables. Ce ne sont pas les grosses entreprises qui mangent les petites, mais les rapides qui mangent les lentes. Dans votre plan initial, considérez toujours que les aléas allongeront votre meilleure prévision de 20%.
Un chêne flexible vit plus longtemps.
Le chêne qui résiste au vent perd ses branches une à une, et il ne reste plus rien pour le protéger : le tronc aussi finit par se briser. Le chêne qui plie vit plus longtemps ; son tronc grossit et ses racines s’enfoncent plus profondément et de manière tenace.
5. Faites preuve d’imagination
Quand on a pas tout tenté on a rien tenté.
Si vous ne savez pas quoi faire, faites quelque chose.
Nous avons parfois l’impression de nous trouver dans l’impasse, ne plus très bien savoir dans quelle direction nous diriger. Elle inhibe totalement notre initiative. Et pourtant quand on n’a pas tout tenté, on a rien tenté. Si vous ne savez pas quoi faire, laissez faire votre intuition, et faites quelque chose. Cherchez votre différenciateur. Dans un monde ou l’offre domine, chacun recherche désormais une solution personnalisée. Utilisez toute la palette des couleurs à votre disposition pour créer une œuvre à chaque fois unique et personnelle pour chacun de vos interlocuteurs. Votre travail se transforme alors en une œuvre d’art qui donne du sens à votre vie.
L’hirondelle et les oiseaux
Comme le gui venait de pousser, l’hirondelle, sentant le danger qui menaçait les oiseaux, les assembla tous et leur conseilla avant tout de couper le gui aux chênes qui le portaient ; mais si cela leur était impossible, de se réfugier chez les hommes et de les supplier de ne pas recourir à l’effet de la glu pour les attraper. Les oiseaux se moquèrent d’elle, la traitant de radoteuse. Alors elle se rendit chez les hommes et se présenta en suppliante. Ceux-ci lui firent accueil à cause de son intelligence et lui donnèrent place dans leurs demeures. Il arriva ainsi que les autres oiseaux furent pris et mangés par les hommes, et que seule, l’hirondelle, leur protégée, nicha même sans crainte dans leurs maisons.
Esope, Fables
6. Cherchez ceux que vous pouvez aider
L’argent n’est jamais votre seule finalité.
Les grands projets répondent toujours à une vision humaniste.
Désir de grandeur, besoin d’assistance, esprit de justice, partage du savoir, apporter du confort (voir le chapitre «Comprendre les 9 besoins avec PRECISION»). Dès lors que vous savez ce que vous apportez, cherchez tous ceux qui sont concernés. Vous transformez alors votre démarche rationnelle en véritable projet humain. Vous n’êtes plus un vendeur mais un sauveur.
Un roi voulait marier sa fille
Deux prétendants, un riche et un pauvre se présentèrent.
Le riche, arrogant prodiguait constamment ses conseils au roi.
Le pauvre se montra humble et demanda régulièrement conseil au roi.
Cette approche comblait son ego, il sentait son importance. C’est donc lui que le roi choisit.
7. Soyez patient
La patience est la mère de la persévérance.
Il faut savoir attendre les vents favorables pour vous conduire vers la réussite.
La Patience est la clé de voute pour maintenir le cap dans l’adversité. Mais patience ne veut pas dire lenteur. Sachez profiter des périodes calmes pour affuter vos armes, affiner votre plan et vous préparer à bondir dès que l’opportunité se présente.
La patience du chasseur
La patience est l’élément principal de la maîtrise du temps que le chasseur utilise en 3 temps :
L’affut. Attendre implique le contrôle de ses émotions. Quand l’esprit n’est pas encombré par les urgences, on voit beaucoup mieux dans l’avenir. On ne se jette pas sur les appâts lancés par autrui (privilégier l’important à l’urgent). Il est alors plus facile de faire preuve de souplesse. En pratiquant ainsi, on évite de disperser son énergie. Quand on force l’allure par impatience, on déclenche une série de problèmes qu’il faudra résoudre. En ralentissant le temps, on prend du recul face à l’évènement.
La traque. Elle consiste à inciter l’autre parti à abandonner son propre rythme afin de perturber sa propre vision du temps en le faisant attendre désespérément.
L’hallali. Utilisez alors la vitesse de l’action en créant un sentiment d’urgence.
Robert Greene
8. Mesurez les écarts.
Savoir là où l’on est pour comprendre où l’on va.
Avant d’engager une action, il est important de faire l’état des lieux et de mesurer l’écart qui nous sépare de l’objectif.
La stratégie, les tactiques et les moyens mis en jeux ne dépendent pas de l’objectif mais de l’écart qui nous sépare. On est alors à même d’estimer entre l’essentiel et le superflu.
L’arche de Noé
Tout ce que j’ai vraiment besoin de savoir, je l’ai appris de l’Arche de Noé.
- 1. Ne manquez pas le bateau.
- 2. N’oubliez pas que nous sommes tous dans le même bateau.
- 3. Planifiez à l’avance – il ne pleuvait pas quand Noé a construit l’Arche.
- 4. Restez en forme – quand vous aurez 600 ans, quelqu’un pourrait vous demander de faire quelque chose de vraiment important.
- 5. N’écoutez pas les critiques, contentez-vous de faire ce qui doit être fait.
- 6. Pour votre sécurité, voyagez deux par deux.
- 7. Deux têtes valent mieux qu’une.
- 8. Bâtissez votre futur sur de hautes terres.
- 9. La vitesse n’est pas toujours un avantage ; après tout, les escargots étaient dans le même bateau que les guépards.
10. Quand vous êtes stressé, flottez un peu.
11. Rappelez-vous que des amateurs ont construit l’Arche de Noé, alors que des professionnels ont construit le Titanic !
12. Rappelez-vous qu’à l’intérieur de l’Arche de Noé les termites et vermines étaient un plus grand danger que la tempête à l’extérieur.
13. Peu importe la tempête, quand Dieu est avec vous, un arc-en-ciel n’est jamais loin.
9. Contrôlez les résultats.
Il n’y a pas de progrès sans contrôle.
C’est par la mesure que l’on garanti la maîtrise et le contrôle de l’action. Dans un monde qui tend vers le zéro défaut, les améliorations sont millimétriques. Seul un contrôle permanent des résultats garantit la régularité et le respect du plan de route.
Le rossignol prisonnier de lui-même
Autrefois, je ne connaissais ni oiseau, ni cage dit l’oiseau. Puis on me présenta un piège appétissant et j’y tombais, poussé par le désir. Le preneur d’oiseaux m’emporta et me vendit au marché, loin de ma famille, et je me retrouvai dans la cage de cet homme. Je me mis à me lamenter jour et nuit, lamentations que cet homme prenait pour des chants de reconnaissance et de joie. Jusqu’au jour où un autre oiseau vint me dire
-«Cesse de pleurer, car c’est à cause de tes gémissements qu’on te garde dans cette cage».
Alors je décidai de me taire, et l’homme se demanda
-«A quoi bon garder un rossignol s’il ne chante pas».
Et il me rendit la liberté.
Pour conclure
Le Temps est le seul élément dont nous disposons de la complète maîtrise. C’est à chacun de décider comment il entend l’exploiter. Mais le vent, le temps n’est jamais linéaire. Il implique une forte sensibilité pour ressentir son mouvement et s’y adapter. Il faut savoir se détourner de sa route pour trouver les vents favorables.
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Les 9 types d’objections. Elles se décomposent en trois groupes : trois objections de principe (ne me dérangez pas), trois objections subjectives (je n’aime pas), trois objections rationnelles (expliquez-moi). L’objection doit-être prise en compte sur le plan qui lui revient.
Le meneur exprime son arrogance par de l’agressivité pour dominer l’autre.
L’éleveur préfère évacuer la sollicitation pour éviter d’avoir à s’impliquer.
Rien ne doit détourner le chasseur de son objectif.
Pour le troubadour, l’objection est un jeu. Il en veut toujours plus et surtout le meilleur pour satisfaire sa gourmandise insatiable.
L’artiste s’exprime par la critique systématique, signe de contre dépendance pour souligner son besoin d’identité, de reconnaissance, sur ce qui est unique. C’est pour lui sa façon d’exister.
Le sauveur refoule systématiquement ses propres besoins.
Pour l’idéaliste, prendre une décision c’est prendre le risque de se priver d’une meilleure solution. L’objection trouve sa source dans le rationnel et cherche à être convaincu par la raison. La pertinence de l’argumentation n’a pas été au rendez vous et les preuves n’ont pas confirmé la démonstration. «Aidez-moi à prendre la bonne décision car j’ai peur de me tromper. Prouvez-moi ce que vous dites pour me rassurer.».
Le Juge veut s’assurer du juste équilibre de son choix. L’objection est l’expression d’auto défense pour montrer que l’on entend garder son libre arbitre. L’objection exprime une méfiance à lever sur un point et le désir de se sentir rassuré.
Le Savant se manifeste pour montrer son expertise en contestant un point technique particulier qui peut-être d’ailleurs fondamental.



















La peur à laquelle l’individu est le plus sensible est celle qui porte atteinte à ses valeurs existentielles.
Identifiez les 9 peurs. Chaque type se protège naturellement d’une peur viscérale pour donner du sens à sa vie. Recherchez-là et augmentez son spectre et vous l’impliquerez sûrement dans la décision !
Le Meneur a peur de paraître faible ou de manquer de courage. Il suffit d’identifier cette angoisse pour l’impliquer dans la décision. Demandez-lui simplement ce qui se passera s’il ne fait rien. Il est capable d’audace, voir de témérité pour montrer son courage.
L’Eleveur a une peur viscérale du changement qui est une source de conflit. Il est pour lui urgent de ne rien faire , car il aime rouler sur l’autoroute à vitesse constante. Alors montrez-lui qu’il vit dans un monde changeant, il est s’il ne fait rien comme une coquille de noix dans la tempête. Questionnez-le sur ses craintes du changement et les solutions envisagées pour évoluer sans risques. Identifiez tous les risques liés à son activité. Vous pourrez ensuite montrer comment vous apportez un changement en douceur, dans la conformité aux standards pour lui faire éviter le mauvais temps.
Le chasseur ne supporte pas l’échec et la honte qui l’accablera. Recherchez avec lui tout ce qui l’empêche d’atteindre son objectif. Vous pourrez ensuite valoriser votre capacité à optimiser ses gains ou ses victoires. Si vous lui proposez des solutions pour gagner ses combats, il n’hésitera pas un seul instant.
Le troubadour craint de perdre son confort, voire de subir des désagréments, de la fatigue, de la surcharge de travail. Identifiez les facteurs psychologiques et amplifiez l’étendue possible de sa souffrance. Vous apportez plus tard le remède pour qu’il garde le plaisir de vivre.
La crainte de l’Artiste est de vivre dans un monde gris ou tout se ressemble. Si vous avez identifié cette crainte, accentuez la grisaille dans laquelle il demeure. Vous lui offrez un rayon de soleil par l’originalité de vos solutions.
Le Sauveur craint de ne plus être utile et d’être rejeté. Sa crainte de changer vient de son désir de demeurer indispensable. Montrez-lui qu’une autre solution pourrait régler la situation sans qu’il n’ait plus rien à faire. Mais qu’avec la votre vous lui offrez l’opportunité de devenir indispensable.
L’idéaliste ne supporte pas la médiocrité. Augmenter le risque de Mal Façon si le projet ne se réalise pas dans les règles de l’art. Et montrer votre niveau d’exigence et le respect des procédures.
Le Juge est sensible aux valeurs morales. Il craint par-dessous tout de trahir ses valeurs d’équité. Le fait de ne pas prendre de décision ne serait-il pas aussi maintenir l’iniquité ? Montrer les injustices existantes pour le mettre au pied de ses responsabilités. Il sera alors contraint d’agir.
Le Savant craint par-dessus tout de perdre l’exclusivité de la connaissance et l’avance du Savoir sur les autres. Il craint de se faire dépouiller de son savoir et de ses acquis. Protéger-le de cette peur.
Jouez sur le Désir. Chaque type est mû par un désir puissant pour donner du sens à sa vie. Identifiez-le et vous l’impliquerez avec aisance dans la décision !
La quête de pouvoir nourrit son désir de prestige et de grandeur. Cet artefact de l’autorité renforce son influence sur les autres et lui lègue une légitimité naturelle de commander et d’être obéi. Cette légitimité s’appuie soit sur ses attitudes (reptiliennes), soit sur ses connaissances (mentales), soit sur ses compétences (émotionnelles).
Le succès est le couronnement de sa réussite et les symboles de la reconnaissance récompensent ses efforts sous forme de trophée, voyages et cadeaux. Il est sensible à la projection de ces récompenses.
La normalité est ce qui est conforme à ce dont on a l’habitude, ce qui ne surprend, ne dérange ni n’attire la curiosité. Cette notion vague est propre à chaque personne et selon le groupe auquel il appartient. Une chose normale est se reparte au standard, à ce qui passe inaperçu, alors qu’une chose anormale éveille l’attention et est facilement retenue par le cerveau.
«Ce qui est rare est beau. Un cheval borgne est rare. Donc un cheval borgne est beau». Sans doute cette distorsion de la pensée est-elle à l’origine de cette recherche d’originalité qui rend les choses uniques. C’est l’unicité qui donne de la valeur. C’est pourquoi les artistes cassent les codes par des apparences atypiques pour sortir des normes du groupe. Uranus symbolise le désir de rupture avec les traditions et le commencement de quelque chose de nouveau. Il est esprit, intuition et spontanéité, indépendance, progrès, originalité, ruptures, imagination, intuition, révolte, anarchie
Ce bon vivant est avide de tous les plaisirs de la vie. Si le plaisir est chez l’être vivant une sensation agréable et recherchée, elle est pour ce type toute la raison de son existence. Il la décline sous toutes ses formes (contentement, volupté, satisfaction, délices, régal, jubilation…) et dans tous les domaines (sexuel, alimentaire, relationnel, intellectuel, professionnel, parental, moral, civique). Le plaisir procure de la joie, émotion ou sentiment de satisfaction spirituelle, plus ou moins durable, et qui se rapproche de ce qui forme le bonheur.
La vérité est la qualité de ce qui est vrai. C’est la conformité de l’idée, de ce que l’on dit ou pense avec ce qui est réel et dont on peut apporter la preuve. Elle s’appuie sur un jugement pour arbitrer le vrai du faux. La pensée est dans le vrai quand elle est démontrée par un raisonnement et des preuves ou fausse si l’erreur peut-être démontré par un raisonnement similaire. Pour mettre en accord son jugement avec la réalité, il considère que la vérité est l’affirmation de ce qui existe ou la négation de ce qui n’existe pas.
La perfection caractérise un objet idéal qui réunit toutes les qualités et n’a pas de défaut. La perfection désigne aussi l’état d’accomplissement moral et spirituel auquel l’être humain serait destiné : un état de liberté totale et de félicité absolue auquel l’homme ne pourrait accéder que par un travail constant sur sa pensée, ses paroles et ses comportements. C’est un état d’esprit d’extrêmes exigences.

