Caractère de l’éleveur

Dans la série « Les 9 clés de la Personnalité » : article 8/41

L’homme se sédentarise il y a plus de 3000 ans quand il découvre la culture et l’élevage. Il comprend qu’il est soumis au rythme des saisons et il apprend à ne pas contrarier la nature. On ne lutte pas contre les forces supérieures. L’homme vit dans un ordre immuable et aucun changement ne doit perturber cet équilibre.

Le caractère de l’Eleveur

Il recherche dans la stabilité de l’ordre établi la paix et l’harmonie. Comme le changement est pour lui une source de conflits, il se mure dans l’immobilisme pour éviter des décisions qui pourraient provoquer des ruptures avec l’ordre établi. Il n’aime pas dire « Non ! », alors, il manifeste son opposition par sa force d’inertie. Grand travailleur, les tâches répétitives et routinières lui conviennent bien. Il s’épanouit dans la tache au service d’un groupe ou d’une collectivité comme agriculteur, fonctionnaire, policier, militaire, employé, ouvrier.

Profil de l’Eleveur. Ce conservateur a un sens aigu du devoir. Il maintient l’ordre établit et agit avec humilité en veillant à ne pas contrarier l’équilibre existant et en évitant les conflits. S’il s’avère impuissant pour y parvenir, il s’emmure dans l’inaction et la résistance au changement, se soumettant aux forces supérieures.

Force vitale : le Devoir.  « Ne changeons rien ! »

L’homme est un animal grégaire qui vit selon des règles. Le rôle de l’homme est de perpétuer les traditions sans jamais les transgresser, et le changement est le plus grand des dangers. Il fait preuve d’une grosse résistance au changement pour préserver l’harmonie au sein du groupe. Son sens du devoir en fait le gardien de notre société. C’est sa stabilité qui fait sa force. Il s’emploie à préserver l’équilibre du monde et à maintenir un consensus dans une exécution scrupuleuse des tâches pour maintenir l’ordre établi. Il répond à la nécessité morale de satisfaire à des normes sociales, à la stabilité de l’ordre établi, au besoin d’appartenance. L’individu a besoin de se sentir en sécurité, d’être rassuré, mis en confiance, informé. Il agit dans la crainte de représailles.

L’Orange, tonalité chaude et brillante reflète l’attachement aux racines, à la terre, un équilibre fragile et la nécessité de contrôler ses impulsions. Il traduit le besoin de confort et de sécurité.

Vers l’intégration

Désir : la Normalité

La normalité est ce qui est conforme à ce dont on a l’habitude, ce qui ne surprend, ne dérange ni n’attire la curiosité. Cette notion vague est propre à chaque personne et selon le groupe auquel il appartient. Une chose normale se reporte au standard, à ce qui passe inaperçu, alors qu’une chose anormale éveille l’attention et est facilement retenue par le cerveau.



Qualité : l’Humilité

Humilité prend sa racine dans le mot latin humus (terre).

L’humilité est généralement considérée comme la qualité de celui qui se voit lui-même de façon réaliste, et, à un degré absolu, tel que l’univers le voit. L’humilité s’oppose à toutes les visions déformées que l’on peut avoir de soi-même (orgueil, égocentrisme, narcissisme, dégoût de soi). L’humilité n’est pas une qualité innée chez l’homme, on considère communément qu’elle s’acquiert avec le temps, le vécu et qu’elle va de pair avec une maturité affective ou spirituelle, elle s’apparente à une prise de conscience de sa condition et de sa place au milieu des autres et de l’univers. Elle n’est pas forcément liée à la manière dont on se montre aux autres, ainsi la modestie n’est pas une forme d’humilité mais plutôt une « démonstration » d’humilité que peut tout-à-fait réaliser une personne dépourvue d’humilité.

De même, la fierté n’est pas incompatible avec l’humilité, on peut être fier de soi pour ce qu’on a réalisé, justement parce que nous avons assez d’humilité pour prendre conscience que l’on a fait beaucoup pour ce qu’on est. L’humilité peut signifier le sentiment d’être petit par rapport au monde qui nous entoure. Une attitude par laquelle on ne se place pas au-dessus des choses ou des autres et par laquelle on respecte ce dont la providence nous a gratifiée.

Vertu : la Prudence

C’est l’homme de la Terre élément passif et yin s’oppose au ciel qui la couvre. La Terre est la matrice, notre fondement. Elle apporte la stabilité. La terre est fixe, stable, immuable. Elle est le résultat d’une très lente transformation air eau, feu. Pourtant, elle est en perpétuel conflit entre les sommets des montagnes (l’élévation, la conscience) et les mondes souterrains ou les abîmes (l’inconscient). Elle conduit à sauvegarder le passé et ses traditions. C’est le symbole de la prudence, la persévérance jusqu’à l’acharnement. La prudence dispose de la raison pratique à discerner en toute circonstance le véritable bien et à choisir les justes moyens de l’accomplir. C’est la principale des quatre vertus énoncées par Platon (avant la justice, le courage et la continence) qui procurent facilité, maîtrise et joie pour mener une vie moralement bonne.

Attitude : la Coopération

La Coopération s’appuie sur la volonté de construire ensemble. C’est la seule voie positive vers un succès commun. Cette stratégie sous entend de s’intéresser suffisamment à l’autre et bien comprendre ses attentes afin de rechercher le consensus (mot latin qui signifie « accord », au sens de «sentiment commun»), en évitant tout conflit. Le consensus est le résultat obtenu par l’emploi d’une méthode de prise de décision qui prend en compte l’opinion exprimée par chacune des parties en présence. Elle s’efforce d’entériner un choix susceptible de recueillir un accord unanime ou quasi-unanime, voire reposant sur le constat de l’absence d’une opposition réelle.

Vers la régression

Peur : le Conflit

Le mot conflit fait référence à un rapport de forces se manifeste par un climat de tension extrême, de confrontation et de luttes intenses entre personnes, entre groupes, entre organisations via l’emploi de la force sur le terrain. Pour ce type, le conflit rompt l’harmonie du temps et mène au chaos et au désordre. Les choses ne peuvent changer que par une lente maturation et en dehors de toute révolution.



Défaut : la Paresse

Le changement inhibe tout désir d’action. La paresse provient d’un manque d’envie de faire quelque chose et conduit à une propension à ne rien faire. Ce manque d’appétit à agir est lié à un manque de mobiles ou une perte de « raisons de vivre ». La paresse est bien souvent la source de la procrastination. Ce n’est pas la fatigue qui empêche le paresseux d’agir mais plutôt le transfert des actes dans l’imaginaire qui finit par convertir la volonté elle-même. Le paresseux n’est pas enviable, il est généralement conscient de son état, sait ce qu’il devrait faire mais ne le fait pas. Agir lui semble un effort titanesque qu’il convertit en culpabilité de ne pas avoir fait ce qu’il s’était promis de faire.  Le paresseux s’épuise dans ce combat intérieur.

Système de défense : la Passivité

En situation de changement, il opte pour la résistance passive. Tant que les choses ne sont pas stabilisées, il est urgent d’attendre !

Ce type fait parti des derniers adhérant aux nouvelles procédures, aux nouveaux produits, aux nouvelles pensées. La passivité provoque bien souvent un isolement social, l’individu se désolidarisant du groupe.



Attitude négative : la Soumission

Le mot soumission décrit un rapport entre deux entités dont l’une influence le comportement de l’autre. La soumission est généralement librement consentie pour préserver l’ordre établi. Les expériences de soumission à l’autorité (expérience de Milgram) expliquent la montée des régimes totalitaires. La soumission s’accompagne d’une mésestime de Soi, d’un manque de confiance et de victimisation (« ah dans le temps… !»)


Comment le gérer

L’Eleveur est d’un caractère facile, loyale et discipliné. Il a besoin d’être orienté, dirigé, sécurisé. Mais il est réfractaire à la nouveauté et aux perturbations. Il faut lui montrer que ce qu’on lui propose s’inscrit dans la continuité de l’ordre établi.

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